Aujourd’hui est une victoire

Voilà presque un an que je n’arrive plus à écrire. En suis-je incapable ou est-ce plutôt que je me l’interdis ? Je ne sais plus, je n’en suis pas sûre. Mais les faits sont là : il y a un an, j’ai voulu m’exprimer, me faire entendre et on m’a faite taire.

Avez-vous déjà goûté à l’amertume laissée par ce sentiment d’injustice, quand au fond de soi on connait la valeur de son message, quel qu’il soit, mais que ce dernier est dénigré, moqué ? Cette frustration acide, qui brûle nos lèvres, car on nous force à les garder scellées. Si mes mots seront forts aujourd’hui, c’est parce que je veux en faire un bouclier. Pour ne plus me laisser blesser par ceux des autres, comme ce jour-là.

Textes et illustrations de Morgan Harper Nichols, en vente sur garden24

Ce jour-là j’ai voulu m’exprimer et on m’en a empêché. Ce jour-là je n’ai pas eu le dernier mot mais aujourd’hui je veux reprendre la narration de mon histoire. Comme beaucoup je crois, la confiance en soi a toujours été mon grand cheval de bataille, d’aussi loin que les mots me viennent. Alors quand je me suis armée de tout mon courage et qu’on m’a d’un simple revers renvoyée au fond de ma tranchée, je n’ai pas trouvé la force de me relever. À travers son assaut, tous les autres coups portés sur mon estime cruellement fragile ont fini de m’achever. « Si une personne te dit que tu es un cheval, n’y prête pas attention. Si deux personnes te disent que tu es un cheval, commence à dresser l’oreille. Si trois personnes te disent que tu es un cheval, cours t’acheter une selle ».

On ne répètera jamais assez l’importance et l’impact de nos paroles. Car ce jour-là, ma cavalerie était anéantie, j’étais bonne à m’acheter une selle et une dignité.

Tant mieux si mes mots vous font sourire, tant pis si mes maux vous semblent exagérés. Cela vous appartient et cela ne doit pas m’atteindre. Non, cela ne doit plus m’atteindre. Ce que j’apprends depuis presque un an, c’est à me comprendre, à m’aimer mais aussi me fortifier, me blinder. J’espère que vous appréciez la métaphore militaire, parce que là pour le coup, c’est pas ma guerre. J’ai tellement de combats à mener, tellement de jours à devoir m’affronter moi-même. Tellement. Trop.

Qui aimerait être dans une position où quatre lettres, deux mots, une question : « ça va ? » provoque un bombardement intérieur ? C’est harassant. Surtout quand ton corps, habituellement gentil petit soldat, te lâche. L’état-major a rendu les armes, merci bonsoir démerdez-vous. Sérotonine et ses copines ont déserté et toi tu te noies dans un océan de larmes. Alors tu bois les paroles de tes psys et t’avales docilement tes médicaments. Des pilules pour te faire rentrer dans les rangs : tu marches pas droit, mais au moins tu chiales pas. Puis tu dors, tu dors, tu dors encore.

Puis on espère qu’un jour on n’en aura plus besoin. Aujourd’hui n’est pas encore ce jour. Aujourd’hui j’écris depuis mon téléphone, car je ne supporte plus d’être devant mon écran d’ordinateur. Cet écran derrière lequel je n’ai pas pu cacher mes larmes, lors d’une réunion virtuelle où des paroles bien réelles m’ont faite basculer. Mais aujourd’hui j’ai écrit, j’ai exercé ma liberté d’expression. Peut-être que personne ne me lira mais aujourd’hui j’ai écrit. C’est un droit que je prends et un devoir que je me donne. Alors peut-être que personne ne me lira ou n’appréciera me lire. Peut-être. Mais je sais que ce n’est pas ça qui définira la valeur de ces mots sur mes maux. J’ai mené cette joute verbale pour moi. Aujourd’hui est une victoire.

« À vos souhaits »

Depuis hier, je souris un peu bêtement, juste en regardant le joli manteau blanc qui recouvre Lille depuis mardi. Je suis heureuse de voir que la magie de la neige opère toujours sur moi, qu’importe la période de ma vie. Et en ce moment, c’est une période difficile, une période de remise en question, d’écoute de soi, de changements.

Après quelques mois à essayer d’être hyper productive sur tous les plans, même ici (un tiers des articles de ce blog a été publié entre fin août et fin novembre, en 5 ans et demi d’existence !), mon corps a dit stop. Enfin plus exactement, mon médecin a dit stop. Mon corps, je ne l’écoutais pas trop. À vrai dire, depuis ma grossesse, je ne l’écoutais plus du tout, alors parfois il criait fort, donc j’étais obligée de l’entendre, mais la plupart du temps, j’essayais de tout recouvrir par le bourdonnement continu de ma vie. Aujourd’hui il y a un silence assourdissant autour de moi et je dois l’écouter, je n’ai plus le choix. Et ça donne le vertige, vous n’imaginez même pas… Heureusement, je ne suis pas toute seule, et j’ai des voix qui me soutiennent, me guident. Plus de 10 ans plus tard, je revois un psy. Mais comme on me l’a si bien dit, ce n’est pas un retour à la case départ, c’est pas une page qui se tourne, c’est juste que je reprends la plume et que je ne laisse plus l’encre couler toute seule.

Je n’ai pas encore toutes les réponses, mais je les cherche activement. Je cherche un sens dans tout ça et je réapprends à être heureuse. Sur les conseils de mon psy, je liste des « petits bonheurs », et je dois en accomplir quelques uns, chaque jour. Réapprendre le bonheur, répéter sans cesse la recette, pour enfin, ne plus l’oublier.

Alors pour cette année, entre deux « atchoums » car vous avez le nez humide, parce que vous avez froid (et peut-être envie de râler à cause du temps), dites-vous « à vos souhaits« . Et réfléchissez à ce que vous souhaitez, aujourd’hui, demain, dans les mois à venir et pour toutes les autres années.


Voir la mer
Boire un Latte
Lire Harry Potter
Papouiller ma Padmé
Faire un ciné entre amis
Passer du temps avec Eux
Manger des cookies maison
Écouter de la musique celtique

Discuter avec ma meilleure amie


Ma liste est bien plus longue que ça, et votre liste aussi, croyez-moi. On a juste besoin de l’avoir dans un coin de la tête et de remplir notre journée d’au moins quelques uns de ces petits bonheurs. Ne les gardez pas pour quand « vous en aurez besoin », j’ai déjà fait cette erreur, et croyez-moi, du bonheur, on a besoin tous les jours, et on le mérite au quotidien. Si si, je vous assure. Alors, à vos souhaits, et que vous les réalisiez !

Des cadeaux Zéro Déchet

Aujourd’hui, ce n’est plus un secret ni un tabou : nous devons nous responsabiliser par rapport à notre planète, et cela passe, entre autre, par réduire nos déchets ! Et autant j’adore Noël et la période des fêtes, quand je pense à toute cette sur-consommation et ces emballages non-recyclables, ça me gâche un peu mon plaisir…

Alors même si moi-même, je ne suis pas du tout parfaite dans les cadeaux que je vais faire, je privilégie déjà du papier cadeau papier et non plastique ou autre, et j’utilise jusqu’au bout mes rouleaux pour à Noël prochain, pouvoir tout emballer avec la technique ) !

Et en parallèle des emballages, j’essaie de trouver des cadeaux déjà qui vont plaire (si c’est pour que la personne ne sache pas quoi en faire et que ça l’encombre, je n’en vois pas l’intérêt, c’est « consommer » pour rien), et des cadeaux utiles et avec peu voire pas de déchet. Cela vous semble compliqué ? C’est pour ça que j’ai décidé de partager avec vous quelques unes de mes idées !

J’aime bien notamment offrir des cadeaux personnalisés, qui seront totalement uniques. Et pour ça, j’ai la chance d’avoir sur Lille le Popcup Café Céramique, où je peux décorer de nombreuses pièces de vaisselles. Je leur consacrerai un article bientôt ! Mais même sans ce super concept-café, vous pouvez acheter des mugs blancs et aujourd’hui on trouve facilement des stylos ou de la peinture sur céramique, ou même, de la peinture ardoise, vous faites la forme de votre choix, écrivez un petit mot et hop, c’est original et personnalisé !

Après, selon les goûts de mes proches, j’accompagne le tout avec du miel ou des morceaux de sucre en vrac, du thé ou du café dans un contenant réutilisable (boîte en métal, bocal…) et j’ajoute soit une boule à thé, soit un filtre café réutilisable. Le bonus, c’est quand j’ai le temps de faire des cookies ou chocolats maison !

Vous avez ainsi un panier gourmand zéro déchet, avec des produits de qualité, la personne savourera son cadeau en pensant à vous, et aura un mug, un bol ou une tasse, qu’elle gardera toujours.

5 idées pour un quotidien plus productif

Quand on est auto-entrepreneur ou que l’on a une activité en parallèle de son occupation principale (comme, à tout hasard, un blog…), être productif et efficace est clairement l’objectif number one de sa journée !

Mais quand on se sent débordé d’être sur de nombreux fronts à la fois (les working mums & dads, levez la main avec moi !), difficile de bien s’organiser pour arriver justement à cette productivité idéale… J’ai donc regroupé 5 recommandations trouvées par-ci par-là, pour vous aider à mettre en place une bonne routine (que j’essaie tant bien que mal d’appliquer même, et qui sait, peut-être qu’en vous la partageant, ça me permettra de m’y tenir !).

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1. Devenir du matin

La mode du “power morning” fait beaucoup parler d’elle, et pour cause, les résultats font rêver ! À tous ceux qui se disent le soir venu “si seulement j’avais 2 h de plus dans ma journée”, alors cette méthode est clairement pour vous. Le principe ? Se lever plus tôt tout simplement, pour faire ce que vous ne prenez pas le temps de faire un autre moment.

Essentiellement, ces heures “bonus” doivent être consacrées à soi, son bien-être. Si vous vous sentez bien, vous serez plus efficace face aux tâches à accomplir ! Cela semble évident dit comme ça, je sais bien, pourtant quand on est épuisé et découragé face à nos quotidiens surchargés, c’est parce qu’on ne s’accorde plus assez de moments de plaisir. Vous avez envie de reprendre le sport, la lecture ? De prendre le temps de méditer ? Avancez le réveil d’une demie heure, puis 1 h (et plus si vous en avez l’envie et la possibilité) et appréciez cette bulle rien que pour vous.

2. Faire des listes et visualiser sa journée

Comment va se dérouler votre journée, que devez-vous accomplir ? Visualisez-la entièrement dans votre tête, de votre réveil, au petit-déjeuner, le trajet jusqu’au travail (s’il y en a un), la dépose des enfants à l’école (si enfants il y a !), votre arrivée au bureau, ce qui doit être fini à midi, votre pause déjeuner, le café avant la reprise, les tâches de l’après-midi, la fin du travail, le dîner… Après avoir tout passé en revue mentalement, faites des listes. Une liste pour les tâches à obligatoirement accomplir aujourd’hui, celles qu’on aimerait bien faire, et une dernière “pratique” (courses éventuelles, coup de fils à passer, rendez-vous à prendre, etc.). Un moment de flottement dans la journée ? Hop, un coup d’œil à vos listes (papier ou sur votre smartphone, selon votre préférence) et on sait directement où reprendre.

3. S’accorder des pauses

Si à un moment donné de votre journée, on sent que le cerveau décroche, que rien n’arrive à vous reconcentrer, ni la lecture de vos listes, ni votre petit latte que vous sirotez devant votre clavier : c’est l’heure d’une vraie pause. Alors zou, on va prendre l’air, on boit son café loin d’un écran, on prend le temps d’arroser sa plante de bureau (si on n’en a pas, un p’tit tour sur Internet ou dans les boutiques s’il y en a à proximité, et on en achète une ! Leur bienfait n’est plus à prouver, on en parlera une prochaine fois peut-être 😉) mais quoiqu’il arrive, on dé-con-necte (pour éviter de déconner, héhé). Une fois l’esprit vidé, ressourcé, on est prêt à recarburer !

4. En faire moins pour le faire mieux

Cela peut paraître paradoxal de dire qu’il faut en faire moins pour être plus productif, et pourtant : si vous vous éparpillez sur de nombreuses missions, il y a de fortes chances que vous ne soyez pas à 100 % de vos capacités au moment de les accomplir. Donc pour bien faire ce que vous avez à faire, n’en faites pas trop. Vous évaluez une tâche à une demie heure ? Comptez une heure. Vous ne savez jamais ce qui peut vous interrompre et ça serait dommage de vous créer une source de stress à cause de ça, alors qu’il y aura toujours des impondérables. Alors pour ne pas laisser les imprévus vous prendre de court et ruiner votre planning, voyez large. Vous finirez par accomplir plus de choses, éviterez énormément de frustration et aurez la satisfaction d’être allé au bout de choses !

5. Planifier ses repas

On n’y pense pas assez, mais ne pas savoir ce qu’on va manger le midi ou le soir peut vite nous faire perdre un temps précieux. Perdre 10-15 minutes à choisir où manger avec ses collègues et finir avec un sandwich… entre nous, ce n’est pas ce qui nous met dans de bonnes conditions pour avoir un après-midi productif.

Et commencer à 17 h à se demander ce qu’on va avoir comme dîner n’aidera pas à rattraper ça. Si en plus, il faut prévoir le repas pour la famille (dont, à tout hasard, un enfant de 3 ans qui peut potentiellement faire une crise si vous lui servez des spaghettis au lieu de coquillettes), je vous raconte pas le vrai casse-tête.

Comment éviter tout ça ? En s’y prenant en avance ! Choisissez par exemple deux midis dans la semaine où vous ramenez votre gamelle, mettez-vous d’accord avec vos collègues pour un jour où chacun va prendre à emporter ce qu’il veut, un autre jour où vous trouvez un restaurant sympa avec des menus variés pour chacun. Pour le soir, essayez d’avoir vos plats préparés d’avance le weekend, ou un petit repas sain à prendre sur le chemin du retour pour le partager le soir autour de la table. Sans s’en rendre compte, on se soulage d’une belle charge mentale et en répercussion, on gagne en efficacité et concentration !

Avez-vous déjà mis certains éléments de cette liste en place ou vous avez envie de tenter ? Ou votre technique imparable pour être super-méga-efficace ne se trouve pas ici ? Allez, on garde pas ça pour soi et on laisse un p’tit commentaire 😃

Mon déodorant fait-maison

Dans mes démarches de réduction des déchets et d’achat plus responsable, j’ai décidé il y a quelques années de faire mon déodorant maison. Il existe de nombreuses recettes en ligne, mais je dois vous avouer que j’ai dû faire de nombreux essais pour en trouver une qui me convient à moi et mon entourage !

J’ai d’abord acheté de la cire d’abeille : pas facile à râper, et sa couleur jaune-or colorait évidemment le déodorant, qui laissait donc des traces jaunes, ce qui n’est pas l’idéal sur les vêtements blancs ou clairs ! J’ai eu beaucoup de mal à choisir le bon bicarbonate de soude, j’en ai acheté dans différents supermarchés, en pharmacie… jamais assez fin ! Puis j’ai fini par en trouver un « texture sucre glace » et il est idéal pour la confection de ce déo.

Pour cette recette, il vous faut 5 ingrédients et un récipient. Pour le récipient, plusieurs possibilités : j’ai recyclé personnellement un stick que j’avais fini, sinon, vous pouvez les acheter neufs sur notamment Aroma Zone (l’idéal pour les déodorants que j’ai donnés à mon entourage). Sinon, vous pouvez mettre ça dans n’importe quel pot, ou dans des petits moules, et l’appliquer au doigt ou en le « frottant » (2 passages suffisent) sur votre aisselle, comme vous le feriez avec un stick finalement, sauf que là, vous tenez directement le « bloc ».

J’utilise un peu les 3 solutions, selon le format que je transporte. Pour un weekend, j’aime bien avoir un petit mot que j’applique le matin au doigt, c’est suffisant et peu encombrant ! À la maison ou sur les longs séjours, je garde mon stick.

Voici ma recette pour 3 sticks et 4 « cupcakes », je pense que j’aurais facilement pu faire 4 sticks et remplir 2 pots avec ces quantités. Un stick peut vous durer entre 3 à 6 mois (oui oui !) selon votre fréquence d’utilisation (si vous aimez en remettre en journée, si vous en mettez « beaucoup » ou non…)

Il faudra faire fondre la cire dans l’huile de coco (micro-ondes, au bain marie…) puis mélangez avec le B.S. et la fécule que vous aurez ajouté au tamis (c’est important, ça aide vraiment lors du mélange, pour avoir un résultat homogène). Une fois tout bien mélangé, vous ajoutez les gouttes d’huile essentielle (celle de Palmarosa a une odeur très douce et agréable, je n’ai encore rencontré personne qui n’aimait pas l’odeur, et certains l’utilisent même seule, pour ses vertues déodorantes justement).

J’ai déjà essayé, sur des conseils avisés, d’ajouter des gouttes de bergamote, il faut aimer l’odeur mais personnellement j’avais beaucoup aimé !

Contrairement à d’autres déodorants maison ou « clean », celui-ci ne m’irrite pas du tout, alors que je tolère très mal ceux à base de bicarbonate de soude. Néanmoins, ça peut être trop agressif pour d’autres personnes, donc je pense que si vous testez pour la première fois, l’idéal est de faire des petites quantités (remplacez « louche » par « cuillère à soupe » tout simplement) et assurez-vous que votre peau, après 3-4 jours d’application, n’est pas rouge. Je pense que l’huile de coco aide énormément à la tolérance du bicarbonate.

Pour la cire, certaines recettes n’en contiennent pas… son intérêt pour ma part est uniquement pratique : la pâte se fige mieux, et s’applique donc plus facilement, notamment en stick. Car il ne faut pas oublier que quand il faut chaud, l’huile de coco sera totalement liquide ! Le problème se pose moins en hiver, mais quand les beaux jours reviendront, vous risquez d’être surpris 😉

Le seul défaut de ce déodorant : il est gras (l’huile de coco !), et peu donc salir un peu l’intérieur de vos vêtements. Je n’ai jamais trop eu le souci pour ma part, mais apparemment quand on transpire beaucoup, ça peut poser problème. Après, au lavage, ça se lave comme une tâche de gras… mais je le précise quand même, car ça peut gêner certaines personnes.

À la maison en tout cas, ce déodorant est totalement adopté ! Et vous, les cosmétiques maison, vous avez essayé ?

Pairi Daiza, véritable paradis ?

Depuis toute petite, j’adore aller au zoo et aujourd’hui rien que de dire cette phrase, quelque chose me dérange. Est-ce que j’aime voir des animaux les uns sur les autres, en cage ? Non, j’aime voir des animaux, des espèces magnifiques, rares, que je n’aurais pas eu la chance de voir de voir de mes propres yeux sans ces zoos.

Aujourd’hui, j’ai pris conscience de certaines choses : voir un lion tourner en rond entre des barreaux, ce n’est pas normal. Un décor en béton autour d’une girafe et d’un éléphant, ce n’est pas normal non plus.

La terre du froid – Pairi Daiza

Mais alors, Paira Daïza dans tout ça ? À Brugelette en Belgique, à une heure de chez nous, se trouve ce magnifique parc. De grands espaces verts, un vrai travail sur le décor, on vit une immersion dans chaque continent à chaque coin du parc. Certains animaux y sont même en liberté et le parc compte parmi ceux avec le plus de naissances en Europe, ce qui est bon signe. Certains me diront que cela reste des animaux sauvages en captivité et qu’est-ce que je peux répondre à ça, si ce n’est qu’ils ont raison ?

Je trouve, malgré tout, que le parc fait l’effort de nous informer, nous visiteurs, sur ce qu’est la vie de ces animaux, les risques qu’ils encourent, leurs vécus. Ils ont une fondation et s’engagent dans de nombreuses démarches pour sauver de l’extinction de différentes espèces (par forcément connues, ni visibles du public). Alors ce n’est pas parfait, évidemment, on peut toujours trouver des reproches à faire. Mais je trouve que le fondateur du parc a raison sur un point : ces animaux sont les ambassadeurs de leur espèce, et permettent au public de prendre conscience de leur beauté, rareté, et de l’importance de les préserver, dans ces parcs après des vies souvent difficiles, mais surtout dans leur état naturel.

Alors qu’en ce moment la chasse fait débat en France, je dois vous admettre que je suis partagée en ce qui concerne les parcs zoologiques (pour la chasse, je ne suis pas partagée, je suis contre, point). Assez égoïstement, très certainement, je ne peux pas m’empêcher de me dire que je suis heureuse de voir ma fille découvrir ces espèces si rares et si belles, et dans des cadres autre qu’attachées à une corde et au bout d’un fouet (car non, je ne l’emmènerai pas au cirque) ni dans des enclos de béton.

Pairi Daïza n’est sûrement pas parfait, mais au fond de moi, je l’avoue, chacune de mes visites a un petit goût de paradis. Entre le regard émerveillé de ma fille, la promenade d’une journée qui nous fait voyager au travers des continents, et la rencontre avec des êtres tous fascinants et incroyablement beaux, ça me ressource. Cela me permet de voir ce qu’il y a de beau sur notre planète bleue, qu’on ne soupçonnait parfois même pas, et pour lequel on doit se battre.

Note : j’ai lu de nombreux articles avant d’écrire ces mots, et principalement des articles critiques. Car je trouve important qu’on construise nous-même nos avis, je vous en laisse avec cet article « Ripostes : Est-il éthique de garder des animaux sauvages en captivité ?« , avec le « OUI » d’Éric Domb, Administrateur délégué de Pairi Daiza, et le « NON » par Michèle Striffler, députée européenne, vice-présidente de l’Intergroupe sur le bien-être animal du Parlement européen.

Comment apprivoiser le Zéro Déchet ?

Je vais vous parler aujourd’hui de quelque chose qui prend de plus en plus de place dans ma vie, enfin, plutôt dans ma façon de vivre, depuis à peu près 2 ans. Ça a commencé par des initiatives autour de moi, des rencontres et il faut dire que j’ai la grande chance sur ce point d’avoir un quartier très engagé : je vais vous parler du Zéro Déchet. À moins d’être totalement déconnecté du monde, vous avez forcément entendu parler de cette expression ces derniers mois, entre l’ouverture de boutiques en vrac, même des stands de vrac dans les grandes surfaces, les reportages dans les médias.

Pour ne pas dire de bêtises, je cite Planetoscope :

« Production de déchets ménagers en France : on estime que ces déchets représentent 519 kg par habitant en 2014. »

Une demie tonne par personne… ça fait peur non ? Moi ça m’a fait peur, alors même si je suis loooin d’être parfaite, j’essaie de réduire tout ça. Ça a représenté plusieurs investissements au début, mais que je rentabilise déjà 2 ans plus tard. C’est donc passé par l’achat de mouchoirs lavables (comme mon papa !), cotons lavables (avec un bébé qui mettait encore des couches il y a quelques mois, autant vous dire que c’était pas négligeable), essuie-tout lavable, éponges lavables, bocaux pour le vrac, savon pour remplacer le gel douche, mais aussi par la fabrication de mon déodorant, le passage aux serviettes hygiéniques lavables, l’utilisation de gourde et la mise en place d’un compost au fond du jardin. Je vous parlerai d’ailleurs plus en détails de certains éléments de cette liste dans des articles dédiés 😉

Éponge lavable, mouchoirs, gourde Gaspajoe, achetés à la boutique Ethics
Sop’malin (essuie-tout lavable) et cotons, commandés à Lili M la Fée

Ce n’est pas parfait, il y a encore par exemple de nombreux emballages alimentaires dans mon frigo, notamment pour mes achats de produits bio ou vegan (accro au tofu de toute sorte bonjour, vous me comprendrez je pense !). Mais ça réduit. Là, j’ai fêté mes 30 ans avec des amis, j’ai acheté que des boissons consignées, et le buffet venait d’un traiteur spécialisé dans le sans gluten et sans lactose : les seuls déchets du repas, le carton qui a servi à transporter les tartes et mini-fours ! C’était déjà une victoire pour moi.

Et une des règles essentielles, quand vous êtes une démarche de réduction de vos déchets, c’est justement se dire qu’il n’y a pas de petites victoires.

Au moment où j’ai découvert le « mouvement Zéro déchet », j’ai fait l’erreur du débutant classique : j’ai voulu tout faire en même temps. Le vrac, la cuisine maison, le marché toutes les semaines, les produits de tous les jours en version lavables. Quand je me suis retrouvée débordée, ce qui est arrivé vite, j’ai baissé les bras un moment, en me disant que je ne pouvais pas sur tous les fronts. Je m’en suis voulue, j’ai eu honte, j’ai culpabilisé. Alors qu’au final, c’était vrai : on ne peut pas être sur tous les fronts. Alors on fait ce qu’on peut à notre échelle, et quand certaines bonnes habitudes sont enfin installées, on peut les pousser plus loin, on peut en mettre en place de nouvelles. Mais on ne précipite rien, sinon on risque vite de retomber à zéro progrès plutôt que zéro déchet…

Aujourd’hui, j’avance à mon rythme, en me disant qu’au moins, je ne suis pas inactive face aux enjeux écologiques dont nous prenons de plus en plus conscience. Et plutôt que de déprimer à chaque fois que je vois une news sur le sujet, je me dis que je dois continuer à avancer, que je fais ça pour notre planète, nos enfants, leur futur. Et ça, ça me parle et me motive. Tous ces petits gestes sont importants et en plus, ils m’aident à me sentir mieux, dans ma vie, et avec ma conscience. Comment pourrais-je ne pas partager ça avec vous ? 😃

Et vous alors, connaissez-vous ce mouvement et qu’en pensez-vous ? Avez-vous essayé de changer certaines de vos habitudes pour la santé de notre planète ?

 

La réponse « capillotractée » d’une Balance au Cancer

Mon titre vous laisse perplexe ? Je vous comprends, pourtant je vous assure que tout y est : ça parle de cheveux, d’une fille qui est née en octobre, et d’un vilain crabe à qui elle ne veut pas laisser le dernier mot. Plus simplement, ça parle d’un don de cheveux, que j’ai fait il y a maintenant un an, à l’occasion de mon anniversaire et qui a profité aux personnes atteintes du cancer.

Car si je viens de fêter ma nouvelle dizaine, c’est bien il y a un an que je fêtais l’entrée dans ma 30e année (si si, je vous laisse faire le calcul) et j’avais décidé de faire ça en me coupant 30 cm de cheveux. Pour l’envie de changement, mais pas que : c’était aussi pour une cause chère à mon cœur, celle de la lutte contre un des maux de ce siècle. J’avais donc fait mes recherches et j’ai choisi d’aller chez Fairbell, un salon partenaire d’associations qui viennent en aide aux personnes atteintes du cancer, dont Solid’Hair. Avec votre don de cheveux (longueur minimale de 20 à 30 cm, selon les associations), des perruques seront confectionnées et des fonds seront donnés aux personnes dans le besoin, leur permettant de s’offrir une coiffe de qualité. Votre chevelure aura une seconde vie et cette personne aussi !

Au salon, les coiffeuses ont été aux petits soins et très encourageantes : j’étais sûre de moi, mais pas si facile de se délester 30 cm de cheveux, de passer d’une longueur au bas du dos à une au dessus des épaules !

Aujourd’hui, un an plus, tard, je ne regrette rien ! Mes cheveux (très) longs me manquent parfois, mais finalement, ils sont souvent attachés, et les chignons restent bien fournis, même avec 20 cm en moins par rapport à avant la coupe. Et si c’était à refaire, je le referais… non en fait, pas de conditionnel, c’est déjà décidé, je le referai : je continuerai d’alterner période de pousse, jusqu’à les avoir en bas du dos, puis don de 25 ou 30 cm, puis période de pousse, puis don, etc. Ce n’est peut-être pas grand chose, mais je veux pouvoir faire autant de dons que possible à mon échelle, pour accompagner les dons que je fais directement en « argent comptant », évidemment. En parlant d’argent d’ailleurs : la coupe est offerte quand vous venez vous couper les cheveux pour un don. Alors, convaincu.e ? Avez-vous déjà envisagé ce genre de dons ? Ou l’avez-vous déjà fait ?

Pour la petite histoire, finalement, ce n’est pas Solid’Hair qui a récupéré mes cheveux, à cause de mes mèches blondes… mais la gérante du salon de coiffure m’a tenue informée, et mes cheveux sont partis à une association similaire, en Belgique. J’étais vraiment heureuse d’avoir choisi Fairbell pour cette raison : je savais que les coiffeuses avaient la cause à cœur et feraient tout pour qu’aucun don n’ait été fait en vain, cette démarche me l’a bien prouvé.

Pour les curieux qui ont envie de voir ce que ça donnait le Jour J :

Dessiner, quoiqu’il arrive

Je l’évoquais lors de mon retour cet été, mais il y a donc quelques mois, j’ai fait la rencontre d’une belle personne. Il y a des êtres humains comme ça, qui rayonnent, qui nous brûlent de leur bienveillance. Mais c’est une brûlure que l’on chérit, car elle a réveillé la petite flamme, là, celle qu’on avait oubliée au fur et à mesure des années. Et en ces quelques heures de passage qu’ils font dans notre vie, ils laissent une marque au fer rouge, pour qu’on ne l’oublie plus, cette petite flamme.

Pourquoi cette métaphore du feu ? De vous à moi, je n’en suis pas sûre. Est-ce un restant de fièvre ou simplement ce qui ressort comme sensation à l’évocation du sujet ? Un mix des deux ? Mais peu importe, je m’enflamme et c’est pour la bonne cause. Si si, je vous assure.


Cette belle personne, c’est Ponymasta, aussi prénommé Mickaël. C’est un artiste qui s’est donné pour noble mission de partager son savoir pour que plus personne autour de lui ne se dise « moi, j’aimerais bien savoir dessiner, mais je n’ai pas de talent…« . Alors il nous donne des bases solides, sincèrement, toutes les bases essentielles, mais surtout, il nous donne une grande leçon de vie.

Et pourtant, comme j’en ai mis du temps à écrire cet article ! Ça a été un tourbillon dans ma vie à ce moment-là, tellement d’émotions, tellement de messages, de connaissances, que cet homme nous a transmis cet après-midi-là. Je pense que j’avais besoin de recul, de laisser cogiter jusqu’à ce que ça me semble suffisamment clair pour l’exprimer ici. Mais ce que je savais déjà, c’est que je lui en serai éternellement reconnaissante.

Grâce à lui, je ne dirais plus que « je dessine toujours comme une gosse« , parce que ça ne veut rien dire, et qu’il y a des gosses franchement, je rêverai de dessiner comme eux. Grâce à lui, j’arrête enfin d’abandonner avant même d’avoir commencé, j’arrête de placer des attentes trop hautes, je prends ce que je peux, tout instant passé à gribouiller, je le vivrai comme une victoire ! Car j’ai enfin compris que ce n’est qu’à force de pratique que je le choperai, mon coup de crayon, et qu’aucun dessin n’est vain. Chaque moment où je griffonnerai sur une feuille me fera du bien, me videra la tête et me rapprochera de mon objectif.

Alors aujourd’hui, j’ai pris mes crayons, et j’ai fait en un seul dessin une reprise des 3 premiers jours du challenge « Inktober« , mélangé au challenge « HiWitchtober« , dont j’ai adoré les thèmes. Alors oui, je n’ai pas choisi le plus simple, et je ne suis pas sûre du tout de réussir à m’y tenir. Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas grave. Car ce soir, j’ai pris plaisir à dessiner, et c’est tout ce qui compte.

Les mots étaient :
Pour Inktober : #poisonous #tranquil #roasted
Pour HiWitchtober : #bubble #gamer #traveling

J’ai donc fait des bulles empoisonnées, avec un chat posé tranquille en train de jouer, avec une note d’une sorcière partie en voyage qui demande à son chat de surveiller sa marmite pour ne pas finir grillé… C’est pas du grand art, mais j’ai adoré faire ce gribouillis avec toutes ces contraintes thématiques. Et ça me suffit.

Vous aussi, vous vous dites que vous ne savez pas dessiner, que le dessin ce n’est pas fait pour vous, mais malgré tout cela reste au fond de vous, comme un chat qui s’obstine à gratter derrière la porte de votre chambre toute la nuit ? (Rendons à César ce qui est à César : cette dernière comparaison vient de Mickaël). Ouvre-lui la porte, à ce chat, et lançez-vous avec une initiation dessin Ponymasta. En plus, il organise ça au Dernier Bar Avant la Fin du Monde et entre nous, ce genre d’apocalypse, on en a tous besoin.