Si vous suivez un peu ce blog, vous avez sûrement remarqué que par rapport à mes premières recettes, je précise de plus en plus souvent ‘guilt-free‘, ce qui correspond pour moi à « sans gluten et vegan« . Dans cet article, j’aimerais simplement revenir rapidement (ou presque) sur ça.
Pour ce qui est du gluten,
C’est peu le grand drame de ma vie (culinairement parlant évidemment, il faut savoir relativiser). Comprenez-moi : j’aime les tartes, les tourtes, les crêpes, les viennoiseries, le pain et une multitude de biscuits parmi lesquels mes cookies bien-aimés. Mais il y a 2 ans, alors que je cherchais depuis un paquet d’années une solution miracle à mes migraines, quelqu’un qui vivait la même chose que moi m’a fait une suggestion. C’était un professionnel médical, qui donc me confirmait qu’avoir un corps devenu insensible à certains médicaments, notamment ceux à base d’opium, n’était pas en soi idéal. Il m’a dit qu’après plusieurs essais de son côté pour trouver la source (mais en fait c’est fourbe, car il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte), il avait remarqué qu’en éliminant le gluten de son alimentation, ses migraines avaient quasiment disparu !
Toute contente, je me suis dit que j’allais revivre, finie ma migraine hebdomadaire ! Sauf que j’ai fouillé un peu : le gluten, y en a quasiment partout. Et puis en même temps que je cherchais recettes et alternatives, je découvrais la « mode du sans-gluten ». Autant être honnête, ça m’inspirait pas plus que ça. Mes migraines n’étant pas tellement plus inspirantes, j’ai essayé. Et voilà, le miracle a opéré. Ça fait maintenant quasiment 2 ans que le miracle opère toujours. Parce que je n’aime pas faire le mouton ni les choses à moitié, j’ai fait des tests médicaux, qui ont confirmé une intolérance, mais pas une allergie. OUF. Les traces de gluten, ou en toute petite quantité, ça passe.
Alors bon, effet placébo ou pas, je vous avoue que mon quotidien est nettement plus agréable depuis que 96 % de mes migraines ont disparu (bah ouais, elles reviennent quand même de temps en temps, faut pas rêver), donc je continue à cuisiner dans ce sens.
Pour ce qui est du vegan (sans cruauté animale / ni rien du tout d’origine animale),
Je vais être honnête tout de suite : je ne suis pas vegan. La cause animale m’a toujours travaillée et me travaillera sûrement toujours. Mais actuellement, même si quand je lis certaines news, vois certaines vidéos choc PETA ou autre, j’ai le sentiment d’être monstre sans âme, ça ne suffit pas à me dégoûter de tous ces ingrédients d’origine animale. Un régime vegan me frustrerait et cette frustration a elle-seule serait une totale hypocrisie envers la cause. J’aime la viande, le fromage, le miel… Mais quand je peux, quand cela ne change « rien » au résultat final, j’aime cuisiner l’alternative vegan. Car j’essaie de consommer de manière responsable. J’essaie d’être la plus exigeante possible sur l’origine des produits que je consomme (même si ce n’est pas toujours dans mes moyens). Alors je consomme moins de viande, mais j’essaie de la consommer « mieux ». Et donc quand je peux cuisiner vegan, je le fais. Tout simplement. Mais étrangement, j’ai pas encore trouvé d’alternatives pour ma « quiche » chèvre-lardons, alors pour les versions vegan, ça sera la plupart du temps des desserts.
En conclusion
Non, je n’ai pas changé… enfin si sûrement un peu, mais mes recettes sont toujours là pour faire plaisir à ceux pour qui je les cuisine. Alors quels que soient vos goûts, vos préférences, vos choix de vie, j’espère que vous y trouverez votre bonheur !