Fête des Lumières à Lyon, décembre 2013

Peut-être, sûrement même, avez-vous déjà entendu parler de la Fête des Lumières qui se déroule à Lyon chaque mois de décembre.

Pour un petit brin d’historique, la Fête des Lumières rend hommage à la Vierge Marie depuis des siècles et depuis 1989, avec l’ajout par la ville de Lyon d’animations par des professionnels du spectacle, cette tradition attire de plus en plus de touristes (jusqu’à 4 millions en 2012).

J’ai eu le plaisir de passer une soirée au cœur de la cité lyonnaise illuminée et je tenais à partager avec vous mes impressions. Je n’ai hélas pas eu le temps de tout faire, voici ce que j’ai eu le plaisir de découvrir, dans l’ordre chronologique :

Cathédrale Saint-Jean

Ma déception : on m’avait promis que chaque année le spectacle de la Cathédrale Saint-Jean était superbe, là on a eu le droit à un gros cube lumineux au milieu de la place, quelques jeux de lumière sympa sur les fenêtres, mais pas de spectacle à proprement parlé. On attendait qu’il se passe quelque chose ou que le spectacle commence, mais en vain.

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Les 24 colonnes du Palais de Justice et Fourvière en arrière-plan

Superbe illumination coordonnée entre les colonnes et Fourvière, sur la musique entêtante du film Lawrence d’Arabie. On l’a regardé deux fois pour apprécier les jeux de couleur entre les deux plans, la beauté du spectacle nous a fait oublié qu’on grelottait de froid le long de la Saône.

Place des Terreaux

Grande fan du Petit Prince de Saint-Exupéry, j’ai eu énormément de plaisir à regarder l’animation de Damien Fontaine, qui m’a tout simplement éblouie avec Son Prince des Lumières. On se retrouvait plonger dans les aventures de ce Petit Prince cher à mon cœur, et si je ne dois me souvenir que d’une chose dans cette soirée, c’est bien ça. Voici une vidéo qui en dira plus que tous mes mots :

Place de la bourse

Animation signée par Chantal Thomas, ça mélangeait dentelles et motifs fleuris, projetés sur un énorme bouquet de roses. Bien que jolie, l’animation ne m’a donné pas l’impression d’un spectacle à part entière, j’ai d’abord cru que c’était une illumination de passage, comme il y en avait beaucoup dans toutes les rues de Lyon. Il a fallu que j’entende quelques badauds parler pour comprendre que c’était une ‘œuvre’ apparemment marquante du programme.

Place Bellecour

Entre la Grande Roue et tout le reste de la place, on ne savait plus où donner de la tête et Pierrot Le Feu (personnage au cœur de l’histoire et animation) n’ont plus. Ça mélangeait beaucoup de styles, entre projection du film et pyrotechnie notamment. Ça donnait le tournis mais c’était sympathique !

Régal inattendu dans un Bouchon

Inattendu, non pas parce que je doutais de la gastronomie lyonnaise, mais parce que le weekend de la fête des Lumières, tout est réservé, et ce depuis au moins deux mois. Un des meilleurs moments de la soirée et une de mes meilleures surprises a donc été de manger dans un Bouchon. À peine sortis du métro, on tombe sur « Les Lyonnais », qui ne prenait aucune réservation et qui avait donc encore de la place pour accueillir les jeunes gourmands mais peu prévoyants comme nous ! On n’a pas hésité quand on a vu le menu unique, spécial la Fête des Lumières, qui comptait pour mon plus grand plaisir les spécialités du coin : saucisson chaud et la praline.

Conclusion : Profitez de ces festivités pour découvrir Lyon et se perdre dans ses rues illuminées, et ne manquez pas de goûter ces délices qui raviront les gueules sucrées comme les amoureux du gras et du salé !

 

Petit Prince et son Renard

Je ne le répèterai pas assez, mais je suis une inconditionnelle du Petit Prince de Saint-Exupéry. C’est sans surprise donc, que quand je m’essaie au dessin, je le prends lui et son bien-aimé Renard pour modèle.

Inspiré de ce fond d’écran, tiré des nouvelles aventures en film d’animation du Petit Prince :

banner-PetitPrince-Renard

Mon coup de crayon est maladroit, mais je ne désespère pas de m’améliorer un jour. Et comme l’a très justement dit le renard :

« On ne connaît que les choses que l’on apprivoise »

crayonnage-PetitPrince

Pour les nostalgiques de la GameBoy

Voilà, j’ai replongé. J’ai été prise d’un élan de nostalgie en pensant aux heures passées à remplir mon Pokédex, armée de ma bien aimée Gameboy Color.

Mais quel ne fut pas mon désarroi quand en relançant une partie, j’ai remarqué qu’il n’était plus possible d’en sauvegarder une nouvelle. J’avais renoncé à ma team de bébés Pokémons le jour où j’ai eu la malheur de laisser ma GameBoy à portée des mains d’une tête blonde que je babysittais. Ma team de bébés Pokémon, qui faisait trembler le Conseil des 4 ! Ma fierté ! (les connaisseurs de la version Or comprendront à quoi je fais référence, sinon, ce lien éclairera votre lanterne).

Alors ni une ni deux, j’ai googlé « sauvegarde pokémon cartouche Or » et comme Google est mon ami, je suis tombée sur cette vidéo :

Bon, la vidéo est en anglais. Et je n’avais pas tout l’attirail du Monsieur. Mais j’avais une pile CR 20-25 (ça se trouve en grandes surfaces et c’est moins de 10 €, pour ma part j’ai eu de la chance d’en avoir une dans le stock familial), du scotch électrique et un amoureux attentionné pour m’aider.

Pour détacher la pile des 2 languettes, faites TRÈS attention, elles sont fragiles et ce sont elles qui permettent au courant de passer, donc autant vous dire qu’il vaut mieux prendre son temps, quitte à perdre patience, plutôt que de ne les casser.

Il a utilisé ça pour les décoller délicatement de la pile : pince-fragment-dentaire-71370-115673
(mais pour ceux qui auraient d’autres vieilles consoles à réparer, ou tout simplement l’envie d’investir, voici le kit qu’il vous faut).

Et après je l’ai simplement aidé à tenir le scotch pour que la pile soit bien en place et bien en contact avec les deux languettes.

Si vous voulez des explications plus détaillées en français, voici un tutoriel du Rat du Labo  en mots et photos qui complètera parfaitement bien la vidéo en anglais ci-dessus.

Sachez juste que ça reste un exercice délicat, mais une fois que c’est fait… à vous le retour en enfance, à affaiblir des adorables animaux sauvages pour les enfermer dans des petites balles rouges et blanches puis les faire se battre entre eux pour vous ! Oui, dit comme ça, c’est pas joli-joli. Mais avec tout l’amour que je porte à nos amies les bêtes, je n’arrive pas à me voir comme une tortionnaire quand je lance mon jeu Pokémon Jaune ou Or.

Voilà, c’était mon article souvenir d’enfance/tutoriel d’adulte du jour.

Ps : mais ne sont-ils franchement pas trop mignons ? pokemon-babies

Goûter “Belle Époque”

Dimanche, j’ai été invitée à un goûter par un ami, avec la promesse d’être replongée à la Belle Époque. Parole tenue par notre hôte, qui nous a vêtues, ses convives et moi, avec ses créations inspirées des années 1900. Chacun apportait sa contribution à ce goûter hors du temps, et voilà le résultat :

Goûter Belle Époque

Pour l’occasion, j’ai donc cherché quelques recettes qui se prêtaient au goûter, et je n’en ai pas trouvé beaucoup qui m’ont convaincues. Mais j’ai fini par en trouver une qui pour moi m’a semblé correspondre à l’ambiance, que je vais vous décrire étape par étape, qui a régalé l’assemblée et en a fait baver plus d’un.

Moelleux façon “Belle Époque” 

Macro Moelleux Orange

Ingrédients :

  • 3 œufs
  • 1 orange (à jus de préférence)
  • 150 g de beurre doux
  • 120 g de sucre en poudre (j’ai préféré de la cassonnade pure canne)
  • 150 g de farine

Préchauffez votre four à 210 °C (thermostat 7), j’ai choisi le mode « chaleur tournante ».
Dans deux grands saladiers, séparez les blancs des jaunes d’œufs. Mélangez les jaunes et le sucre jusqu’à ce que l’ensemble blanchisse, puis ajoutez-y la farine.
Faites des zestes à partir de toute la peau de l’orange (n’hésitez pas à re-découpez les zestes en petits morceaux assez fins), puis pressez-la et versez le jus dans une casserole.
Dans cette casserole, ajoutez les zestes et le beurre et faites le fondre à feu doux. Versez le tout dans la pâte (le mélange jaunes/sucre/farine) et mélangez.
À l’aide d’un batteur (et d’une pincée de sel !), montez les blancs en neige. Incorporez-les délicatement à la pâte. Une fois le mélange homogène, versez à l’aide d’une louche dans les moules, j’ai rempli personnellement jusqu’à un bon trois quart, et ça n’a pas débordé.
J‘avais des moules en silicone, mais si vous utilisez des moules classiques, n’oubliez pas de couvrir les parois de beurre.
Enfournez 10 à 12 minutes. Régalez-vous ! Aussi bons et moelleux à la sortie du four que le lendemain (s’ils tiennent jusque là).

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Cette recette est tirée de celle des financiers à l’orange sur le site Cuisine à la française.