Mes adresses veggie et sans gluten préférées

Si vous me suivez un peu, vous savez que je suis intolérante au gluten pour mon plus grand désarroi, et que je ne mange plus de viande, cette fois par choix.

De manière générale, j’essaie de manger mieux : des produits locaux, des choses allégées en sucre, etc. Quand on a envie de sortir, ça peut vite devenir casse-tête ! Mais heureusement, j’ai des super adresses maintenant, et j’avais envie de vous les partager.

À Lille

Happy f’eat (anciennement Pulp Kitchen)

Là-bas, tout est prévu pour les personnes allergiques, et chaque plat est sans gluten, sans lactose. Les menus changent toutes les semaines, et vous aurez toujours une version végé, et une version « carnée » (parfois ça sera du poisson 😉). Tous les plats sont travaillés, équilibrés et gourmands, et si vous y êtes sensibles : totalement instagramable. On y a fêté le réveillon l’année dernière, et tout le monde s’est régalé (j’étais la seule intolérante et qui mangeait sans viande) ! Pas de frustration, juste le régal des papilles. Les prix sont les mêmes que dans les restaurants à tradition française, 8 à 12 € les entrées, 13 à 18 € les plats de mémoire. Et leur « nocheesecake », qui a été mon gâteau d’anniversaire cette année, est tout simplement une tuerie et fait l’unanimité ! Et il est vegan et sans gluten, que demander de plus ? Ah si, un burger, on peut demander ça. Un burger vegan et sans gluten, et délicieux… impossible ? Pas pour Gaël, l’adorable gérant et grand cuisinier d’Happy F’eat !

Coffee Makers

Des produits maison, du bon café (qu’ils font eux-mêmes, comme leur nom l’indique), des desserts gourmands, des sandwichs pour les pressés ou des assiettes généreuses pour ceux qui veulent prendre le temps. J’y vais presque une fois par semaine depuis quelques mois maintenant, car en plus de proposer de bons petits plats, ils mettent à disposition WiFi et prises et accueillent donc les électrons libres en télétravail comme moi. Leur petit-déjeuner (muesli maison, fromage blanc, miel, avec ou sans banane, boisson chaude, jus frais du jour) est vrai plaisir quand j’arrive à l’ouverture le ventre vide ! Tout est végétarien là-bas, donc pas besoin de me poser de question là-dessus, et il y a toujours un plat sans gluten, et quasi tous les jours, un dessert sans gluten aussi. Bien qu’encore très débutante dans ma dégustation de café, leur latte vanille (que je demande avec un seul shot de café car sinon un peu trop fort pour moi…) est toujours parfait à mon goût et joliment servi, de quoi se rebooster face à une longue journée.

À Orléans

Je ne suis pas Orléanaise, mais j’ai la chance d’y être allée plusieurs fois pour rendre visite à des amis. À une heure de Paris, elle a un charme fou, il faut avouer que le charme de son centre n’a rien à envier à d’autres grandes villes. Et ses bonnes adresses, notamment veggie-friendly et adaptées aux intolérants, ont de quoi en faire jalouser plus d’un !

Un piano dans la théière

L’ambiance y est féérique, une vraie bulle, où tout est aussi beau que bon, et sain ! Vous y trouverez des desserts sans gluten, mais aussi sans sucre, sans lactose ! Et évidemment vegan. C’est tellement bon que le plus gourmand de vos amis, qui prône le beurre et le sucre comme la base de chaque bon dessert, ne trouvera rien à y redire. Et croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’attends moi-même encore de déguster un jour un délicieux Kouign Amann sans gluten ni lactose…
Le bonus de cette adresse, si vous en avez encore besoin d’un : ils font toutes sortes de latte à base de « lait » de cajou et entre nous, c’est addictif 😉

Oh Terroir

Une enseigne qui a réussi à associer bio, local et fast food. Mais comme le dit l’adage : impossible n’est pas français ! Et c’est la deuxième adresse où j’ai eu le plaisir de resavourer des burgers… sans viande, sans gluten ! Les desserts sont faits maison, servis dans des bocaux en verre, les softs sont des boissons locales, bio, et disponibles à volonté. Tous les repères du fast-food y sont : vous pouvez commandez aux bornes à l’entrée et vous repartez au bout d’une dizaine de minutes avec votre commande. Mon seul regret : que ça ne soit pas à côté de chez moi 😃

Je complèterai au fur et à mesure cet article avec d’autres adresses coup de cœur, mais ces quatre-là sont clairement des incontournables pour moi depuis ces dernières années. Si vous en avez d’autres, je suis preneuse, n’hésitez pas à commenter !

Mon déodorant fait-maison

Dans mes démarches de réduction des déchets et d’achat plus responsable, j’ai décidé il y a quelques années de faire mon déodorant maison. Il existe de nombreuses recettes en ligne, mais je dois vous avouer que j’ai dû faire de nombreux essais pour en trouver une qui me convient à moi et mon entourage !

J’ai d’abord acheté de la cire d’abeille : pas facile à râper, et sa couleur jaune-or colorait évidemment le déodorant, qui laissait donc des traces jaunes, ce qui n’est pas l’idéal sur les vêtements blancs ou clairs ! J’ai eu beaucoup de mal à choisir le bon bicarbonate de soude, j’en ai acheté dans différents supermarchés, en pharmacie… jamais assez fin ! Puis j’ai fini par en trouver un « texture sucre glace » et il est idéal pour la confection de ce déo.

Pour cette recette, il vous faut 5 ingrédients et un récipient. Pour le récipient, plusieurs possibilités : j’ai recyclé personnellement un stick que j’avais fini, sinon, vous pouvez les acheter neufs sur notamment Aroma Zone (l’idéal pour les déodorants que j’ai donnés à mon entourage). Sinon, vous pouvez mettre ça dans n’importe quel pot, ou dans des petits moules, et l’appliquer au doigt ou en le « frottant » (2 passages suffisent) sur votre aisselle, comme vous le feriez avec un stick finalement, sauf que là, vous tenez directement le « bloc ».

J’utilise un peu les 3 solutions, selon le format que je transporte. Pour un weekend, j’aime bien avoir un petit mot que j’applique le matin au doigt, c’est suffisant et peu encombrant ! À la maison ou sur les longs séjours, je garde mon stick.

Voici ma recette pour 3 sticks et 4 « cupcakes », je pense que j’aurais facilement pu faire 4 sticks et remplir 2 pots avec ces quantités. Un stick peut vous durer entre 3 à 6 mois (oui oui !) selon votre fréquence d’utilisation (si vous aimez en remettre en journée, si vous en mettez « beaucoup » ou non…)

Il faudra faire fondre la cire dans l’huile de coco (micro-ondes, au bain marie…) puis mélangez avec le B.S. et la fécule que vous aurez ajouté au tamis (c’est important, ça aide vraiment lors du mélange, pour avoir un résultat homogène). Une fois tout bien mélangé, vous ajoutez les gouttes d’huile essentielle (celle de Palmarosa a une odeur très douce et agréable, je n’ai encore rencontré personne qui n’aimait pas l’odeur, et certains l’utilisent même seule, pour ses vertues déodorantes justement).

J’ai déjà essayé, sur des conseils avisés, d’ajouter des gouttes de bergamote, il faut aimer l’odeur mais personnellement j’avais beaucoup aimé !

Contrairement à d’autres déodorants maison ou « clean », celui-ci ne m’irrite pas du tout, alors que je tolère très mal ceux à base de bicarbonate de soude. Néanmoins, ça peut être trop agressif pour d’autres personnes, donc je pense que si vous testez pour la première fois, l’idéal est de faire des petites quantités (remplacez « louche » par « cuillère à soupe » tout simplement) et assurez-vous que votre peau, après 3-4 jours d’application, n’est pas rouge. Je pense que l’huile de coco aide énormément à la tolérance du bicarbonate.

Pour la cire, certaines recettes n’en contiennent pas… son intérêt pour ma part est uniquement pratique : la pâte se fige mieux, et s’applique donc plus facilement, notamment en stick. Car il ne faut pas oublier que quand il faut chaud, l’huile de coco sera totalement liquide ! Le problème se pose moins en hiver, mais quand les beaux jours reviendront, vous risquez d’être surpris 😉

Le seul défaut de ce déodorant : il est gras (l’huile de coco !), et peu donc salir un peu l’intérieur de vos vêtements. Je n’ai jamais trop eu le souci pour ma part, mais apparemment quand on transpire beaucoup, ça peut poser problème. Après, au lavage, ça se lave comme une tâche de gras… mais je le précise quand même, car ça peut gêner certaines personnes.

À la maison en tout cas, ce déodorant est totalement adopté ! Et vous, les cosmétiques maison, vous avez essayé ?

Mes recettes ‘guilt-free’

Si vous suivez un peu ce blog, vous avez sûrement remarqué que par rapport à mes premières recettes, je précise de plus en plus souvent ‘guilt-free‘, ce qui correspond pour moi à « sans gluten et vegan« . Dans cet article, j’aimerais simplement revenir rapidement (ou presque) sur ça.
Pour ce qui est du gluten,

C’est peu le grand drame de ma vie (culinairement parlant évidemment, il faut savoir relativiser). Comprenez-moi : j’aime les tartes, les tourtes, les crêpes, les viennoiseries, le pain et une multitude de biscuits parmi lesquels mes cookies bien-aimés. Mais il y a 2 ans, alors que je cherchais depuis un paquet d’années une solution miracle à mes migraines, quelqu’un qui vivait la même chose que moi m’a fait une suggestion. C’était un professionnel médical, qui donc me confirmait qu’avoir un corps devenu insensible à certains médicaments, notamment ceux à base d’opium, n’était pas en soi idéal. Il m’a dit qu’après plusieurs essais de son côté pour trouver la source (mais en fait c’est fourbe, car il y a plusieurs facteurs qui rentrent en compte), il avait remarqué qu’en éliminant le gluten de son alimentation, ses migraines avaient quasiment disparu !

Toute contente, je me suis dit que j’allais revivre, finie ma migraine hebdomadaire ! Sauf que j’ai fouillé un peu : le gluten, y en a quasiment partout. Et puis en même temps que je cherchais recettes et alternatives, je découvrais la « mode du sans-gluten ». Autant être honnête, ça m’inspirait pas plus que ça. Mes migraines n’étant pas tellement plus inspirantes, j’ai essayé. Et voilà, le miracle a opéré. Ça fait maintenant quasiment 2 ans que le miracle opère toujours. Parce que je n’aime pas faire le mouton ni les choses à moitié, j’ai fait des tests médicaux, qui ont confirmé une intolérance, mais pas une allergie. OUF. Les traces de gluten, ou en toute petite quantité, ça passe.

Alors bon, effet placébo ou pas, je vous avoue que mon quotidien est nettement plus agréable depuis que 96 % de mes migraines ont disparu (bah ouais, elles reviennent quand même de temps en temps, faut pas rêver), donc je continue à cuisiner dans ce sens.

Pour ce qui est du vegan (sans cruauté animale / ni rien du tout d’origine animale),

Je vais être honnête tout de suite : je ne suis pas vegan. La cause animale m’a toujours travaillée et me travaillera sûrement toujours. Mais actuellement, même si quand je lis certaines news, vois certaines vidéos choc PETA ou autre, j’ai le sentiment d’être monstre sans âme, ça ne suffit pas à me dégoûter de tous ces ingrédients d’origine animale. Un régime vegan me frustrerait et cette frustration a elle-seule serait une totale hypocrisie envers la cause. J’aime la viande, le fromage, le miel… Mais quand je peux, quand cela ne change « rien » au résultat final, j’aime cuisiner l’alternative vegan. Car j’essaie de consommer de manière responsable. J’essaie d’être la plus exigeante possible sur l’origine des produits que je consomme (même si ce n’est pas toujours dans mes moyens). Alors je consomme moins de viande, mais j’essaie de la consommer « mieux ». Et donc quand je peux cuisiner vegan, je le fais. Tout simplement. Mais étrangement, j’ai pas encore trouvé d’alternatives pour ma « quiche » chèvre-lardons, alors pour les versions vegan, ça sera la plupart du temps des desserts.

En conclusion

Non, je n’ai pas changé… enfin si sûrement un peu, mais mes recettes sont toujours là pour faire plaisir à ceux pour qui je les cuisine. Alors quels que soient vos goûts, vos préférences, vos choix de vie, j’espère que vous y trouverez votre bonheur !

Financiers aux amandes (glutenfree, vegan mais surtout trop bons)

Quand on aime cuisiner, les intolérances nous mènent la vie dure. Mais c’est un challenge que j’aime relever, surtout quand au final c’est mieux pour notre santé. Au delà des intolérances, il y a les choix de vie de chacun, que j’ai à cœur de respecter quand je cuisine ! Voici donc comment je me suis retrouvée à faire des financiers aux amandes, sans gluten et sans aucun produit d’origine animale. Et entre nous, ils étaient vraiment trop bons…

Mais j’arrête ici le teasing, voilà ma recette, que j’ai un peu arrangée par rapport à ce que j’ai pu trouver sur Internet :

Ingrédients :

  • 75 g de farine sans gluten (mix pâtisserie)
  • 1/4 de sachet de levure sans gluten
  • 50 g de poudre d’amande
  • 60 g de cassonade
  • 40 g de vergeoise blonde
  • 1 pincée de sel
  • 60 g de margarine liquide
  • 100 g de yaourt de soja

banner_financiers-amandes-vegan-glutenfree

On préchauffe le four à 180°C. Dans un petit saladier, on mélange la margarine et le yaourt. Dans un second saladier, on verse la farine à laquelle on ajoute la levure, la poudre d’amande, la cassonade, la vergeoise et le sel. On y incorpore le premier mélange et on remplit les moules (j’utilise ceux en silicone perso) aux deux tiers.

Cuisson :

Une quinzaine de minutes (toujours à 180°C), mais on surveille quand même au bout d’une dizaine de minutes, car comme toujours, ça dépend des fours ! Et on démoule au bout de 10-15 minutes.

Les moins patients les savoureront encore chauds, avec un latte (comment ça c’est une obsession chez moi ? D’un autre côté, c’est pas le nom de ce blog pour rien hein !) mais sachez qu’ils se conservent très bien jusqu’au lendemain et gardent tout leur moelleux. Au delà de 24h, je ne saurais vous dire, ils ont connu trop de succès pour durer aussi longtemps, ou alors il faudra demander à mes collègues qui en ont embarqués chez eux !

Rochers coco vegan

Mettons sur les drôles envies de femme enceinte, mais ça fait des mois que ça me travaille : j’ai envie de rochers coco. J’avais l’habitude d’appeler ça congolais d’ailleurs, peut-être le nom a perdu de popularité et qu’on lui préfère son appellation plus neutre (et qui a le mérite de parfaitement décrire ce que c’est).

Toujours dans mon souci de satisfaire les personnes à qui je les destinais, il me fallait donc impérativement que ça soit à la fois (évidemment) bons, que ça rappelle le goût de notre enfance, mais sans aucun produit d’origine animale. En cherchant, j’ai remarqué qu’une version vegan allait impliquer une version sans gluten : en effet, dans toutes les recettes que j’ai trouvées, les œufs de la recette originale étaient remplacés par de la farine !

Mais une fois les recherches et conversions effectuées (je me suis notamment beaucoup aidée de cette recette sur le blog Vegebon), je me suis retrouvée avec une recette simplissime, très rapide à réaliser et un résultat au rendez-vous.

Voici donc les ingrédients que j’ai utilisés :

  • 125 g de noix de coco râpée
  • 75 g de cassonade
  • 15 g de farine de riz
  • un yaourt soja vanille
  • une cuillère à soupe d’eau (si on a du mal à avoir une pâte facile à manipuler)

rocher-coco_prepa

On mélange tout ça, forme des petits paquets qu’on dispose sur du papier cuisson, puis on fait cuire environ 10 minutes (mais il suffit de surveiller que les rochers dorent), à 200 °C.

rocher-coco_step02

Aussi bon chauds que froids (s’il en reste le lendemain !), ils ont convaincu et régalé toutes les papilles. Pari réussi !

img_7626