Tricot VS dessin : quelle activité pour se soigner ?

Ça fait un moment que quand j’étais interrogée sur mes loisirs, je répondais sincèrement mais disons… avec quelques années de décalage. Car je n’en avais plus depuis des années. Naïvement, quand on est collégien, lycéen puis étudiant on se dit « vivement que je travaille, que j’ai du temps et de l’argent pour faire ce que je veux ! » Hahaha. Haha. Ah.

Que nenni mon ami.e, ça serait mal connaître l’Adultie. C’est un monde où tes responsabilités — familiales, salariales, etc. — bouffent une grande partie de ce qui est plaisir et loisir. Alors entendons-nous : certaines personnes arrivent très bien à gérer la transition études-travail et gardent une place pour tout ça. Mais si vous êtes comme moi ou de nombreuses personnes autour de moi, alors il est probable que sans même vous en rendre compte, vos journées se résument à boulot – Netflix – dodo. Et ça, c’est quand vous avez le courage de regarder Netflix (si si je vous assure, même pour suivre ses séries c’est possible de ne pas trouver le temps).

Si comme moi, vous avez décidé de ré-équilibrer tout ça, car oui, c’est bon pour la santé, que dis-je, essentiel ! Alors vous allez peut-être vous pencher sur des nouvelles activités, reprendre certaines abandonnées il y a quelques années ou vous décider à enfin plonger dans cette passion refoulée depuis toujours. Here’s my two cents. (idiom anglais pour dire que je vais vous donner mon avis sur la question.)

DESSIN & CO

Pour ma part, j’ai toujours rêvé de savoir dessiner, peindre, faire de l’aquarelle. Je trouve ça magnifique, il y en a pour tous les styles, pour tous les goûts.

Gribouillis (d’après un modèle quand même) pour visualiser mon projet tricot

Sauf que dans les faits, c’est comme jouer d’un instrument de musique, il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner, tous les jours, se discipliner, apprendre patiemment et méthodiquement sans brûler les étapes. Tout en ayant sous les yeux le résultat qui vous fait rêver, mais réalisé par les autres. FRUSTRATION, BONJOUR. Cette comparaison constante que l’on s’inflige (coucou les réseaux sociaux), cette progression qui nous semble si lente, cet objectif de perfection qui nous semble impossible à atteindre… autant de choses qui sont franchement pas tip-top pour notre santé mentale.

Après, selon votre approche, cela vous conviendra peut-être. Si vous êtes patient.e, indulgent.e à votre égard et que c’est ce qui vous intéresse vraiment, alors foncez et je vous souhaite sincèrement beaucoup de plaisir ! Mais pour ma part, ça me renvoie à une introspection très désagréable, pour ne pas dire que ça me conforte dans l’opinion négative que j’ai de moi. Donc pour le loisir bon pour le moral et la santé mentale, on repassera.

TRICOT & CO

Le tricot, même si c’est une activité que j’avais découverte avec plaisir avec ma maman, je ne vais pas vous mentir, c’était pas ce que j’appelle une passion. Les activités manuelles — ou devrais-je le DIY — ne font que gagner en popularité et l’intérêt pour le tricot et le crochet a suivi cette tendance. Mais quand on me l’a fait découvrir, c’était pas du tout trendy. Donc l’adolescente que j’étais s’en est vite lassée et a mis ça de côté.

Les premiers carrés en point mousse de mon futur plaid en patchwork

Aujourd’hui, en plus d’un hobby, je cherche un retour aux sources, à fortifier mes relations familiales, j’aime l’idée d’avoir un savoir manuel à transmettre à ma fille et j’adore pouvoir faire des cadeaux utiles et fait-maison. Autrement dit, le tricot est revenu sur le devant de la scène comme une activité idéale pour allier tout ça. Et le plus gratifiant dans l’histoire, c’est qu’en une soirée passée avec ma maman, j’avais réappris les bases, on a passé un bon moment et j’avais déjà sous les yeux un bon résultat. SATISFACTION, BONJOUR !

Car la magie du tricot, c’est que c’est un geste automatique, qu’on répète et répète et répète, a quelque chose de rassurant et apaisant. Pour moi qui n’arrive pas à méditer, à faire le vide sans être noyer dans un flot d’angoisses et pensées négatives, je crois que j’ai rarement été autant en pleine conscience qu’en tricotant. Je ne vois pas le temps passer et le résultat est là : le point mousse ou endroit, le plus simple (ou en tout cas le premier qu’on apprend), n’a visuellement rien de débutant. Surtout selon la laine choisie et la taille des aiguilles, les rangs montent vite et sans prise de tête. Même les plus aguerries se retrouveront à faire du point endroit selon le modèle choisi, donc même si le démon de la comparaison vous titille, pas de frustration. Allez ouste, retourne au placard ou je te plante une aiguille !

And the winner is…

Vous l’aurez deviné, pour moi le grand gagnant ici c’est le tricot. Je ne me suis pas encore penchée sur la broderie ou le crochet, donc je ne peux pas m’exprimer sur le sujet, mais j’ai fait des essais en dessin, peinture acrylique et aquarelle. Le résultat est sans équivoque : en une semaine de tricot, je suis accro et je n’ai qu’une envie, y retourner, me vider la tête et regarder les rangs monter, montrer à ma fille le résultat, apprécier la douceur et chaleur de la laine.

Niveau budget, je dirai que ça se vaut, car ça dépend de beaucoup de choses : vous pouvez trouver facilement des pelotes de laines pas chères ou en récupérer/emprunter à des proches. En peinture/aquarelle/dessin, si vous n’avez pas du bon matériel pour débuter, vous risquez de vous confronter encore plus vite à un résultat frustrant.

Exemple concret : la laine que je trouve à bas prix à Action se tricote très bien et apporte un résultat totalement satisfaisant. Les blocs de feuilles et pastilles aquarelle que j’ai achetés là-bas en revanche… inexploitables, ça fait de la gouache (et encore, pas très pratique d’utilisation) et du brouillon pour ma fille (au moins ce n’est pas perdu). Mais clairement, la qualité du matériel de base a énormément joué pour l’un et aucunement pour l’autre, donc encore une fois, j’ai envie de dire que le tricot l’emporte.

Pour clore ce comparatif et résumer ma réflexion, je dirais que si vous cherchez une activité pour vous détendre, mais que votre santé mentale est fragile et votre budget réduit, alors le tricot est sans conteste un loisir qui vous fera beaucoup de bien !

Aujourd’hui est une victoire

Voilà presque un an que je n’arrive plus à écrire. En suis-je incapable ou est-ce plutôt que je me l’interdis ? Je ne sais plus, je n’en suis pas sûre. Mais les faits sont là : il y a un an, j’ai voulu m’exprimer, me faire entendre et on m’a faite taire.

Avez-vous déjà goûté à l’amertume laissée par ce sentiment d’injustice, quand au fond de soi on connait la valeur de son message, quel qu’il soit, mais que ce dernier est dénigré, moqué ? Cette frustration acide, qui brûle nos lèvres, car on nous force à les garder scellées. Si mes mots seront forts aujourd’hui, c’est parce que je veux en faire un bouclier. Pour ne plus me laisser blesser par ceux des autres, comme ce jour-là.

Textes et illustrations de Morgan Harper Nichols, en vente sur garden24

Ce jour-là j’ai voulu m’exprimer et on m’en a empêché. Ce jour-là je n’ai pas eu le dernier mot mais aujourd’hui je veux reprendre la narration de mon histoire. Comme beaucoup je crois, la confiance en soi a toujours été mon grand cheval de bataille, d’aussi loin que les mots me viennent. Alors quand je me suis armée de tout mon courage et qu’on m’a d’un simple revers renvoyée au fond de ma tranchée, je n’ai pas trouvé la force de me relever. À travers son assaut, tous les autres coups portés sur mon estime cruellement fragile ont fini de m’achever. « Si une personne te dit que tu es un cheval, n’y prête pas attention. Si deux personnes te disent que tu es un cheval, commence à dresser l’oreille. Si trois personnes te disent que tu es un cheval, cours t’acheter une selle ».

On ne répètera jamais assez l’importance et l’impact de nos paroles. Car ce jour-là, ma cavalerie était anéantie, j’étais bonne à m’acheter une selle et une dignité.

Tant mieux si mes mots vous font sourire, tant pis si mes maux vous semblent exagérés. Cela vous appartient et cela ne doit pas m’atteindre. Non, cela ne doit plus m’atteindre. Ce que j’apprends depuis presque un an, c’est à me comprendre, à m’aimer mais aussi me fortifier, me blinder. J’espère que vous appréciez la métaphore militaire, parce que là pour le coup, c’est pas ma guerre. J’ai tellement de combats à mener, tellement de jours à devoir m’affronter moi-même. Tellement. Trop.

Qui aimerait être dans une position où quatre lettres, deux mots, une question : « ça va ? » provoque un bombardement intérieur ? C’est harassant. Surtout quand ton corps, habituellement gentil petit soldat, te lâche. L’état-major a rendu les armes, merci bonsoir démerdez-vous. Sérotonine et ses copines ont déserté et toi tu te noies dans un océan de larmes. Alors tu bois les paroles de tes psys et t’avales docilement tes médicaments. Des pilules pour te faire rentrer dans les rangs : tu marches pas droit, mais au moins tu chiales pas. Puis tu dors, tu dors, tu dors encore.

Puis on espère qu’un jour on n’en aura plus besoin. Aujourd’hui n’est pas encore ce jour. Aujourd’hui j’écris depuis mon téléphone, car je ne supporte plus d’être devant mon écran d’ordinateur. Cet écran derrière lequel je n’ai pas pu cacher mes larmes, lors d’une réunion virtuelle où des paroles bien réelles m’ont faite basculer. Mais aujourd’hui j’ai écrit, j’ai exercé ma liberté d’expression. Peut-être que personne ne me lira mais aujourd’hui j’ai écrit. C’est un droit que je prends et un devoir que je me donne. Alors peut-être que personne ne me lira ou n’appréciera me lire. Peut-être. Mais je sais que ce n’est pas ça qui définira la valeur de ces mots sur mes maux. J’ai mené cette joute verbale pour moi. Aujourd’hui est une victoire.

« À vos souhaits »

Depuis hier, je souris un peu bêtement, juste en regardant le joli manteau blanc qui recouvre Lille depuis mardi. Je suis heureuse de voir que la magie de la neige opère toujours sur moi, qu’importe la période de ma vie. Et en ce moment, c’est une période difficile, une période de remise en question, d’écoute de soi, de changements.

Après quelques mois à essayer d’être hyper productive sur tous les plans, même ici (un tiers des articles de ce blog a été publié entre fin août et fin novembre, en 5 ans et demi d’existence !), mon corps a dit stop. Enfin plus exactement, mon médecin a dit stop. Mon corps, je ne l’écoutais pas trop. À vrai dire, depuis ma grossesse, je ne l’écoutais plus du tout, alors parfois il criait fort, donc j’étais obligée de l’entendre, mais la plupart du temps, j’essayais de tout recouvrir par le bourdonnement continu de ma vie. Aujourd’hui il y a un silence assourdissant autour de moi et je dois l’écouter, je n’ai plus le choix. Et ça donne le vertige, vous n’imaginez même pas… Heureusement, je ne suis pas toute seule, et j’ai des voix qui me soutiennent, me guident. Plus de 10 ans plus tard, je revois un psy. Mais comme on me l’a si bien dit, ce n’est pas un retour à la case départ, c’est pas une page qui se tourne, c’est juste que je reprends la plume et que je ne laisse plus l’encre couler toute seule.

Je n’ai pas encore toutes les réponses, mais je les cherche activement. Je cherche un sens dans tout ça et je réapprends à être heureuse. Sur les conseils de mon psy, je liste des « petits bonheurs », et je dois en accomplir quelques uns, chaque jour. Réapprendre le bonheur, répéter sans cesse la recette, pour enfin, ne plus l’oublier.

Alors pour cette année, entre deux « atchoums » car vous avez le nez humide, parce que vous avez froid (et peut-être envie de râler à cause du temps), dites-vous « à vos souhaits« . Et réfléchissez à ce que vous souhaitez, aujourd’hui, demain, dans les mois à venir et pour toutes les autres années.


Voir la mer
Boire un Latte
Lire Harry Potter
Papouiller ma Padmé
Faire un ciné entre amis
Passer du temps avec Eux
Manger des cookies maison
Écouter de la musique celtique

Discuter avec ma meilleure amie


Ma liste est bien plus longue que ça, et votre liste aussi, croyez-moi. On a juste besoin de l’avoir dans un coin de la tête et de remplir notre journée d’au moins quelques uns de ces petits bonheurs. Ne les gardez pas pour quand « vous en aurez besoin », j’ai déjà fait cette erreur, et croyez-moi, du bonheur, on a besoin tous les jours, et on le mérite au quotidien. Si si, je vous assure. Alors, à vos souhaits, et que vous les réalisiez !

Des cadeaux Zéro Déchet

Aujourd’hui, ce n’est plus un secret ni un tabou : nous devons nous responsabiliser par rapport à notre planète, et cela passe, entre autre, par réduire nos déchets ! Et autant j’adore Noël et la période des fêtes, quand je pense à toute cette sur-consommation et ces emballages non-recyclables, ça me gâche un peu mon plaisir…

Alors même si moi-même, je ne suis pas du tout parfaite dans les cadeaux que je vais faire, je privilégie déjà du papier cadeau papier et non plastique ou autre, et j’utilise jusqu’au bout mes rouleaux pour à Noël prochain, pouvoir tout emballer avec la technique ) !

Et en parallèle des emballages, j’essaie de trouver des cadeaux déjà qui vont plaire (si c’est pour que la personne ne sache pas quoi en faire et que ça l’encombre, je n’en vois pas l’intérêt, c’est « consommer » pour rien), et des cadeaux utiles et avec peu voire pas de déchet. Cela vous semble compliqué ? C’est pour ça que j’ai décidé de partager avec vous quelques unes de mes idées !

J’aime bien notamment offrir des cadeaux personnalisés, qui seront totalement uniques. Et pour ça, j’ai la chance d’avoir sur Lille le Popcup Café Céramique, où je peux décorer de nombreuses pièces de vaisselles. Je leur consacrerai un article bientôt ! Mais même sans ce super concept-café, vous pouvez acheter des mugs blancs et aujourd’hui on trouve facilement des stylos ou de la peinture sur céramique, ou même, de la peinture ardoise, vous faites la forme de votre choix, écrivez un petit mot et hop, c’est original et personnalisé !

Après, selon les goûts de mes proches, j’accompagne le tout avec du miel ou des morceaux de sucre en vrac, du thé ou du café dans un contenant réutilisable (boîte en métal, bocal…) et j’ajoute soit une boule à thé, soit un filtre café réutilisable. Le bonus, c’est quand j’ai le temps de faire des cookies ou chocolats maison !

Vous avez ainsi un panier gourmand zéro déchet, avec des produits de qualité, la personne savourera son cadeau en pensant à vous, et aura un mug, un bol ou une tasse, qu’elle gardera toujours.

Laisser couler

« I always like walking in the rain, so no one can see me crying. »
Charlie Chaplin

« The best thing one can do when it’s raining is to let it rain. »
Henry Wadsworth Longfellow

« The rain begins with a single drop. »
Manal al-Sharif

Quand le soleil se lèvera, la pluie cessera.
Pa zeuy an heol da darzhañ
E ray d’ar glav karzhañ

Proverbe breton

« Le sol sera plus ferme après la pluie. »
雨降って地固まる
Proverbe japonais

« La pluie terminée, le soleil brille. »
Hết mưa là nắng hửng lên thôi
Proverbe Vietnamien

5 idées pour un quotidien plus productif

Quand on est auto-entrepreneur ou que l’on a une activité en parallèle de son occupation principale (comme, à tout hasard, un blog…), être productif et efficace est clairement l’objectif number one de sa journée !

Mais quand on se sent débordé d’être sur de nombreux fronts à la fois (les working mums & dads, levez la main avec moi !), difficile de bien s’organiser pour arriver justement à cette productivité idéale… J’ai donc regroupé 5 recommandations trouvées par-ci par-là, pour vous aider à mettre en place une bonne routine (que j’essaie tant bien que mal d’appliquer même, et qui sait, peut-être qu’en vous la partageant, ça me permettra de m’y tenir !).

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1. Devenir du matin

La mode du “power morning” fait beaucoup parler d’elle, et pour cause, les résultats font rêver ! À tous ceux qui se disent le soir venu “si seulement j’avais 2 h de plus dans ma journée”, alors cette méthode est clairement pour vous. Le principe ? Se lever plus tôt tout simplement, pour faire ce que vous ne prenez pas le temps de faire un autre moment.

Essentiellement, ces heures “bonus” doivent être consacrées à soi, son bien-être. Si vous vous sentez bien, vous serez plus efficace face aux tâches à accomplir ! Cela semble évident dit comme ça, je sais bien, pourtant quand on est épuisé et découragé face à nos quotidiens surchargés, c’est parce qu’on ne s’accorde plus assez de moments de plaisir. Vous avez envie de reprendre le sport, la lecture ? De prendre le temps de méditer ? Avancez le réveil d’une demie heure, puis 1 h (et plus si vous en avez l’envie et la possibilité) et appréciez cette bulle rien que pour vous.

2. Faire des listes et visualiser sa journée

Comment va se dérouler votre journée, que devez-vous accomplir ? Visualisez-la entièrement dans votre tête, de votre réveil, au petit-déjeuner, le trajet jusqu’au travail (s’il y en a un), la dépose des enfants à l’école (si enfants il y a !), votre arrivée au bureau, ce qui doit être fini à midi, votre pause déjeuner, le café avant la reprise, les tâches de l’après-midi, la fin du travail, le dîner… Après avoir tout passé en revue mentalement, faites des listes. Une liste pour les tâches à obligatoirement accomplir aujourd’hui, celles qu’on aimerait bien faire, et une dernière “pratique” (courses éventuelles, coup de fils à passer, rendez-vous à prendre, etc.). Un moment de flottement dans la journée ? Hop, un coup d’œil à vos listes (papier ou sur votre smartphone, selon votre préférence) et on sait directement où reprendre.

3. S’accorder des pauses

Si à un moment donné de votre journée, on sent que le cerveau décroche, que rien n’arrive à vous reconcentrer, ni la lecture de vos listes, ni votre petit latte que vous sirotez devant votre clavier : c’est l’heure d’une vraie pause. Alors zou, on va prendre l’air, on boit son café loin d’un écran, on prend le temps d’arroser sa plante de bureau (si on n’en a pas, un p’tit tour sur Internet ou dans les boutiques s’il y en a à proximité, et on en achète une ! Leur bienfait n’est plus à prouver, on en parlera une prochaine fois peut-être 😉) mais quoiqu’il arrive, on dé-con-necte (pour éviter de déconner, héhé). Une fois l’esprit vidé, ressourcé, on est prêt à recarburer !

4. En faire moins pour le faire mieux

Cela peut paraître paradoxal de dire qu’il faut en faire moins pour être plus productif, et pourtant : si vous vous éparpillez sur de nombreuses missions, il y a de fortes chances que vous ne soyez pas à 100 % de vos capacités au moment de les accomplir. Donc pour bien faire ce que vous avez à faire, n’en faites pas trop. Vous évaluez une tâche à une demie heure ? Comptez une heure. Vous ne savez jamais ce qui peut vous interrompre et ça serait dommage de vous créer une source de stress à cause de ça, alors qu’il y aura toujours des impondérables. Alors pour ne pas laisser les imprévus vous prendre de court et ruiner votre planning, voyez large. Vous finirez par accomplir plus de choses, éviterez énormément de frustration et aurez la satisfaction d’être allé au bout de choses !

5. Planifier ses repas

On n’y pense pas assez, mais ne pas savoir ce qu’on va manger le midi ou le soir peut vite nous faire perdre un temps précieux. Perdre 10-15 minutes à choisir où manger avec ses collègues et finir avec un sandwich… entre nous, ce n’est pas ce qui nous met dans de bonnes conditions pour avoir un après-midi productif.

Et commencer à 17 h à se demander ce qu’on va avoir comme dîner n’aidera pas à rattraper ça. Si en plus, il faut prévoir le repas pour la famille (dont, à tout hasard, un enfant de 3 ans qui peut potentiellement faire une crise si vous lui servez des spaghettis au lieu de coquillettes), je vous raconte pas le vrai casse-tête.

Comment éviter tout ça ? En s’y prenant en avance ! Choisissez par exemple deux midis dans la semaine où vous ramenez votre gamelle, mettez-vous d’accord avec vos collègues pour un jour où chacun va prendre à emporter ce qu’il veut, un autre jour où vous trouvez un restaurant sympa avec des menus variés pour chacun. Pour le soir, essayez d’avoir vos plats préparés d’avance le weekend, ou un petit repas sain à prendre sur le chemin du retour pour le partager le soir autour de la table. Sans s’en rendre compte, on se soulage d’une belle charge mentale et en répercussion, on gagne en efficacité et concentration !

Avez-vous déjà mis certains éléments de cette liste en place ou vous avez envie de tenter ? Ou votre technique imparable pour être super-méga-efficace ne se trouve pas ici ? Allez, on garde pas ça pour soi et on laisse un p’tit commentaire 😃

Mes adresses veggie et sans gluten préférées

Si vous me suivez un peu, vous savez que je suis intolérante au gluten pour mon plus grand désarroi, et que je ne mange plus de viande, cette fois par choix.

De manière générale, j’essaie de manger mieux : des produits locaux, des choses allégées en sucre, etc. Quand on a envie de sortir, ça peut vite devenir casse-tête ! Mais heureusement, j’ai des super adresses maintenant, et j’avais envie de vous les partager.

À Lille

Happy f’eat (anciennement Pulp Kitchen)

Là-bas, tout est prévu pour les personnes allergiques, et chaque plat est sans gluten, sans lactose. Les menus changent toutes les semaines, et vous aurez toujours une version végé, et une version « carnée » (parfois ça sera du poisson 😉). Tous les plats sont travaillés, équilibrés et gourmands, et si vous y êtes sensibles : totalement instagramable. On y a fêté le réveillon l’année dernière, et tout le monde s’est régalé (j’étais la seule intolérante et qui mangeait sans viande) ! Pas de frustration, juste le régal des papilles. Les prix sont les mêmes que dans les restaurants à tradition française, 8 à 12 € les entrées, 13 à 18 € les plats de mémoire. Et leur « nocheesecake », qui a été mon gâteau d’anniversaire cette année, est tout simplement une tuerie et fait l’unanimité ! Et il est vegan et sans gluten, que demander de plus ? Ah si, un burger, on peut demander ça. Un burger vegan et sans gluten, et délicieux… impossible ? Pas pour Gaël, l’adorable gérant et grand cuisinier d’Happy F’eat !

Coffee Makers

Des produits maison, du bon café (qu’ils font eux-mêmes, comme leur nom l’indique), des desserts gourmands, des sandwichs pour les pressés ou des assiettes généreuses pour ceux qui veulent prendre le temps. J’y vais presque une fois par semaine depuis quelques mois maintenant, car en plus de proposer de bons petits plats, ils mettent à disposition WiFi et prises et accueillent donc les électrons libres en télétravail comme moi. Leur petit-déjeuner (muesli maison, fromage blanc, miel, avec ou sans banane, boisson chaude, jus frais du jour) est vrai plaisir quand j’arrive à l’ouverture le ventre vide ! Tout est végétarien là-bas, donc pas besoin de me poser de question là-dessus, et il y a toujours un plat sans gluten, et quasi tous les jours, un dessert sans gluten aussi. Bien qu’encore très débutante dans ma dégustation de café, leur latte vanille (que je demande avec un seul shot de café car sinon un peu trop fort pour moi…) est toujours parfait à mon goût et joliment servi, de quoi se rebooster face à une longue journée.

À Orléans

Je ne suis pas Orléanaise, mais j’ai la chance d’y être allée plusieurs fois pour rendre visite à des amis. À une heure de Paris, elle a un charme fou, il faut avouer que le charme de son centre n’a rien à envier à d’autres grandes villes. Et ses bonnes adresses, notamment veggie-friendly et adaptées aux intolérants, ont de quoi en faire jalouser plus d’un !

Un piano dans la théière

L’ambiance y est féérique, une vraie bulle, où tout est aussi beau que bon, et sain ! Vous y trouverez des desserts sans gluten, mais aussi sans sucre, sans lactose ! Et évidemment vegan. C’est tellement bon que le plus gourmand de vos amis, qui prône le beurre et le sucre comme la base de chaque bon dessert, ne trouvera rien à y redire. Et croyez-moi, je sais de quoi je parle, j’attends moi-même encore de déguster un jour un délicieux Kouign Amann sans gluten ni lactose…
Le bonus de cette adresse, si vous en avez encore besoin d’un : ils font toutes sortes de latte à base de « lait » de cajou et entre nous, c’est addictif 😉

Oh Terroir

Une enseigne qui a réussi à associer bio, local et fast food. Mais comme le dit l’adage : impossible n’est pas français ! Et c’est la deuxième adresse où j’ai eu le plaisir de resavourer des burgers… sans viande, sans gluten ! Les desserts sont faits maison, servis dans des bocaux en verre, les softs sont des boissons locales, bio, et disponibles à volonté. Tous les repères du fast-food y sont : vous pouvez commandez aux bornes à l’entrée et vous repartez au bout d’une dizaine de minutes avec votre commande. Mon seul regret : que ça ne soit pas à côté de chez moi 😃

Je complèterai au fur et à mesure cet article avec d’autres adresses coup de cœur, mais ces quatre-là sont clairement des incontournables pour moi depuis ces dernières années. Si vous en avez d’autres, je suis preneuse, n’hésitez pas à commenter !

Mon déodorant fait-maison

Dans mes démarches de réduction des déchets et d’achat plus responsable, j’ai décidé il y a quelques années de faire mon déodorant maison. Il existe de nombreuses recettes en ligne, mais je dois vous avouer que j’ai dû faire de nombreux essais pour en trouver une qui me convient à moi et mon entourage !

J’ai d’abord acheté de la cire d’abeille : pas facile à râper, et sa couleur jaune-or colorait évidemment le déodorant, qui laissait donc des traces jaunes, ce qui n’est pas l’idéal sur les vêtements blancs ou clairs ! J’ai eu beaucoup de mal à choisir le bon bicarbonate de soude, j’en ai acheté dans différents supermarchés, en pharmacie… jamais assez fin ! Puis j’ai fini par en trouver un « texture sucre glace » et il est idéal pour la confection de ce déo.

Pour cette recette, il vous faut 5 ingrédients et un récipient. Pour le récipient, plusieurs possibilités : j’ai recyclé personnellement un stick que j’avais fini, sinon, vous pouvez les acheter neufs sur notamment Aroma Zone (l’idéal pour les déodorants que j’ai donnés à mon entourage). Sinon, vous pouvez mettre ça dans n’importe quel pot, ou dans des petits moules, et l’appliquer au doigt ou en le « frottant » (2 passages suffisent) sur votre aisselle, comme vous le feriez avec un stick finalement, sauf que là, vous tenez directement le « bloc ».

J’utilise un peu les 3 solutions, selon le format que je transporte. Pour un weekend, j’aime bien avoir un petit mot que j’applique le matin au doigt, c’est suffisant et peu encombrant ! À la maison ou sur les longs séjours, je garde mon stick.

Voici ma recette pour 3 sticks et 4 « cupcakes », je pense que j’aurais facilement pu faire 4 sticks et remplir 2 pots avec ces quantités. Un stick peut vous durer entre 3 à 6 mois (oui oui !) selon votre fréquence d’utilisation (si vous aimez en remettre en journée, si vous en mettez « beaucoup » ou non…)

Il faudra faire fondre la cire dans l’huile de coco (micro-ondes, au bain marie…) puis mélangez avec le B.S. et la fécule que vous aurez ajouté au tamis (c’est important, ça aide vraiment lors du mélange, pour avoir un résultat homogène). Une fois tout bien mélangé, vous ajoutez les gouttes d’huile essentielle (celle de Palmarosa a une odeur très douce et agréable, je n’ai encore rencontré personne qui n’aimait pas l’odeur, et certains l’utilisent même seule, pour ses vertues déodorantes justement).

J’ai déjà essayé, sur des conseils avisés, d’ajouter des gouttes de bergamote, il faut aimer l’odeur mais personnellement j’avais beaucoup aimé !

Contrairement à d’autres déodorants maison ou « clean », celui-ci ne m’irrite pas du tout, alors que je tolère très mal ceux à base de bicarbonate de soude. Néanmoins, ça peut être trop agressif pour d’autres personnes, donc je pense que si vous testez pour la première fois, l’idéal est de faire des petites quantités (remplacez « louche » par « cuillère à soupe » tout simplement) et assurez-vous que votre peau, après 3-4 jours d’application, n’est pas rouge. Je pense que l’huile de coco aide énormément à la tolérance du bicarbonate.

Pour la cire, certaines recettes n’en contiennent pas… son intérêt pour ma part est uniquement pratique : la pâte se fige mieux, et s’applique donc plus facilement, notamment en stick. Car il ne faut pas oublier que quand il faut chaud, l’huile de coco sera totalement liquide ! Le problème se pose moins en hiver, mais quand les beaux jours reviendront, vous risquez d’être surpris 😉

Le seul défaut de ce déodorant : il est gras (l’huile de coco !), et peu donc salir un peu l’intérieur de vos vêtements. Je n’ai jamais trop eu le souci pour ma part, mais apparemment quand on transpire beaucoup, ça peut poser problème. Après, au lavage, ça se lave comme une tâche de gras… mais je le précise quand même, car ça peut gêner certaines personnes.

À la maison en tout cas, ce déodorant est totalement adopté ! Et vous, les cosmétiques maison, vous avez essayé ?

Pairi Daiza, véritable paradis ?

Depuis toute petite, j’adore aller au zoo et aujourd’hui rien que de dire cette phrase, quelque chose me dérange. Est-ce que j’aime voir des animaux les uns sur les autres, en cage ? Non, j’aime voir des animaux, des espèces magnifiques, rares, que je n’aurais pas eu la chance de voir de voir de mes propres yeux sans ces zoos.

Aujourd’hui, j’ai pris conscience de certaines choses : voir un lion tourner en rond entre des barreaux, ce n’est pas normal. Un décor en béton autour d’une girafe et d’un éléphant, ce n’est pas normal non plus.

La terre du froid – Pairi Daiza

Mais alors, Paira Daïza dans tout ça ? À Brugelette en Belgique, à une heure de chez nous, se trouve ce magnifique parc. De grands espaces verts, un vrai travail sur le décor, on vit une immersion dans chaque continent à chaque coin du parc. Certains animaux y sont même en liberté et le parc compte parmi ceux avec le plus de naissances en Europe, ce qui est bon signe. Certains me diront que cela reste des animaux sauvages en captivité et qu’est-ce que je peux répondre à ça, si ce n’est qu’ils ont raison ?

Je trouve, malgré tout, que le parc fait l’effort de nous informer, nous visiteurs, sur ce qu’est la vie de ces animaux, les risques qu’ils encourent, leurs vécus. Ils ont une fondation et s’engagent dans de nombreuses démarches pour sauver de l’extinction de différentes espèces (par forcément connues, ni visibles du public). Alors ce n’est pas parfait, évidemment, on peut toujours trouver des reproches à faire. Mais je trouve que le fondateur du parc a raison sur un point : ces animaux sont les ambassadeurs de leur espèce, et permettent au public de prendre conscience de leur beauté, rareté, et de l’importance de les préserver, dans ces parcs après des vies souvent difficiles, mais surtout dans leur état naturel.

Alors qu’en ce moment la chasse fait débat en France, je dois vous admettre que je suis partagée en ce qui concerne les parcs zoologiques (pour la chasse, je ne suis pas partagée, je suis contre, point). Assez égoïstement, très certainement, je ne peux pas m’empêcher de me dire que je suis heureuse de voir ma fille découvrir ces espèces si rares et si belles, et dans des cadres autre qu’attachées à une corde et au bout d’un fouet (car non, je ne l’emmènerai pas au cirque) ni dans des enclos de béton.

Pairi Daïza n’est sûrement pas parfait, mais au fond de moi, je l’avoue, chacune de mes visites a un petit goût de paradis. Entre le regard émerveillé de ma fille, la promenade d’une journée qui nous fait voyager au travers des continents, et la rencontre avec des êtres tous fascinants et incroyablement beaux, ça me ressource. Cela me permet de voir ce qu’il y a de beau sur notre planète bleue, qu’on ne soupçonnait parfois même pas, et pour lequel on doit se battre.

Note : j’ai lu de nombreux articles avant d’écrire ces mots, et principalement des articles critiques. Car je trouve important qu’on construise nous-même nos avis, je vous en laisse avec cet article « Ripostes : Est-il éthique de garder des animaux sauvages en captivité ?« , avec le « OUI » d’Éric Domb, Administrateur délégué de Pairi Daiza, et le « NON » par Michèle Striffler, députée européenne, vice-présidente de l’Intergroupe sur le bien-être animal du Parlement européen.