À ces bons conseils que l’on n’écoute jamais

À chaque moment de notre vie des personnes, des proches, vont nous donner des conseils. La plupart du temps, on va acquiescer, faire « oui oui » de la tête, mais entre nous… On va arrêter de se mentir, personne (ou presque !) ne les met en pratique.

Mais alors pourquoi ? Car finalement, ce sont de bons conseils, s’ils sont bien intentionnés… Ça nous est même arrivé de les donner, mais qu’en est-il de les appliquer ? Dans les faits, si vous êtes comme moi, et j’aime me dire que je ne suis pas un cas isolé, vous faites passer tout le reste avant vous (mais genre, TOUT le reste) et vous eh bien, on verra ça plus tard.

Et donc les bons conseils, comme de prendre du temps pour soi, ils passent à la trappe ! Ce n’est pourtant pas les idées qui manquent… On pourrait prendre ce premier cours de dessin qu’on reporte depuis 20 ans, et il y a aussi cet instrument dont on souhaite (re)jouer, et cette pile de livres à lire qu’on aimerait voir diminuer ou encore ce nombre « d’épisodes à voir » sur Betaseries qui donne le vertige… On en a envie, on sait que ça nous ferait du bien de prendre ce temps pour nous, mais on ne le fait pas.

Prenons, à tout hasard, un autre exemple : ce blog, que vous vouliez tant créer, où en est-il au bout de 5 ans d’existence ? Même pas 50 articles. Ce blog, sur lequel vous n’avez pas écrit depuis un an et un mois… (non, je ne vise personne en particulier voyons)

Qui n’a jamais dit « Cette année, je m’y (re)mets ! », qui n’a pas un jour entendu ou dit un de ces « bons conseils » en se disant « un jour, je l’appliquerai ». Arrêtons de reporter à demain, à un moment plus opportun. Ça ne donne rien de bon et croyez-moi, je suis experte dans le domaine.

Récemment, j’ai entendu ceci : « Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant ». Et vous savez qui m’a dit ça ? Un prof de dessin, lors d’un cours d’initiation que j’ai suivi il y a quelques jours… comme quoi, tout commence !

Alors, ces bons conseils, on les sort du placard ?

 

Ma sélection d’outils d’ambiance, pour mieux se concentrer

Télétravailler, publier le prochain article de son blog ou monter sa prochaine vidéo, ou même corriger des copies ou finir une présentation pour le lendemain… on peut tous retrouver un jour dans une situation où on est tranquilou-pilou à la maison, mais en fait on a un truc urgent à accomplir*. Dans ces moments-là, l’enjeu crucial est de réussir à se concentrer. Certains préfèrent travailler dans le silence, mais le vrai silence est très difficile à obtenir (à tous nos enfants bien-aimés et nos chers voisins, je lève mon latte à votre santé), et pas forcément ce qui vous permettra d’être le plus efficace. Et c’est pour ça que des générateurs de sons ont été créés, pour répondre à ce besoin de concentration, quel que soit le contexte. Elle est-y pas belle la vie !
* Notez que cela peut aussi très bien s’appliquer à la lecture des deux derniers chapitres du dernier roman que vous dévorez

Du bruit pour favoriser la concentration

L’efficacité du bruit sur la concentration n’est plus à prouver, simplement, il faut que cela soit le bon bruit. Hé ouais. Écouter ses chansons préférées peut sembler une alternative simple, mais il y a fort à parier que vous finirez emporté par votre enthousiasme. Du genre à swinger en écoutant les suggestions Spotify. Oui ça sent le vécu, mais ne me jugez pas, je sais que je ne suis pas la seule ! Autrement dit, on est donc loin de l’objectif de concentration. Pour y remédier, j’vous ai fait une petite sélection d’outils d’ambiance.

Les générateurs d’ambiance disponibles sur smartphone et tablette Noisli & Noizio

Ces deux applications contiennent des sons pré-enregistrés, qui vous permettront de créer des ambiances sonores variées, selon vos goûts ou envies du moment. Vous avez envie de travailler avec pour fond sonore, le crépitement d’un feu de cheminée, de la pluie ou d’un café de quartier ? Alors bingo c’est pour vous ! Vous pourrez vous laisser guider aussi bien par les ambiances pré-enregistrées, ou en créer vous-même. Le choix des sons est limité, mais cela permet de ne pas perdre de temps dans la composition de la musique de fonds. N’oublions pas que le but, c’est d’être ef-fi-ca- ce ! Elles sont disponibles toutes les deux sur iOS, ainsi que sur Android et navigateur web pour noisli.com et sur macOS pour Noizio.

Le petit plus sur Noisli : vous pouvez directement choisir des ambiances productives (ou relaxantes), et elles seront générées de manière aléatoire.

Les deux applications sont munies d’un minuteur, ce qui permet si on veut de sortir de sa bulle en douceur

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Les générateurs d’ambiance disponibles sur ordinateur 

En dehors de ces deux apps concurrentes, il existe de nombreux générateurs gratuits disponibles sur le Web. Même si cela implique d’y consacrer un onglet en permanence (et de ne pas le fermer par inadvertance), ils ont l’avantage d’avoir un choix de sons beaucoup plus étendu.

Mon petit chouchou de Potterhead 

Fière Serdaigle que je suis, j’ai un jour cherché un fond sonore qui me donnerait l’impression d’être aussi studieuse que Cho Chang ou aussi créative que Luna Lovegood. Et je suis tombée sur ce lien magique, littéralement : lambient mixer de la Ravenclaw Common Room.

Les 2 coups de cœur de la rédac (puisque je suis de manière très objective sensible aux ronronnements et au bruit de pluie)

Purrli 

Vous êtes amoureux des chats, et adeptes de la ronron-thérapie ? Alors il y a des chances pour que vous aimiez purrli.com ! Du ronronnement dynamique à celui du matou endormi, vous trouverez votre bonheur et la concentration, sans boule de poils allongée sur votre clavier ou votre bras (ce qui entre nous, entrave en général un peu notre efficacité).

Rainymood 

Et si vous n’avez pas envie d’hésiter, de paramétrer quoi que ce soit, nous avons aussi ce qu’il vous faut : rainymood.com. Là, rien de plus simple, c’est le doux bruit de la pluie, avec un fond d’orage qui gronde : c’est la coupure du monde extérieur assurée ! Cette application est également disponible version appli mobile, sur iOS et Android.

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Quoi que vous choisissiez, j’espère que ces outils vous permettront d’enfin oublier les nuisances sonores extérieures et de vous consacrer dans de bonnes conditions à votre tâche à accomplir.

Mynoise 

Le créateur de Purrli avait d’abord commencé avec mynoise.net, qui propose un très grand choix de sons et de thématiques. Attention donc à ne pas s’y perdre, mais une fois le “bruit” qui vous correspond trouvé, vous pouvez choisir une ambiance, puis plusieurs contrastes au sein de cette ambiance seront possibles. Impossible donc de se lasser et cela reste très rapide à paramétrer.

Et vous, c’est quoi votre secret pour être efficace ? Plutôt team « ambiance sonore » ou playlist sur-mesure et endiablée sur Spotify ? Si vous connaissez d’autres générateurs de son, je suis preneuse de toutes vos recommandations en commentaires !

Une histoire de routine

Ça commence tout bêtement, un soir de pluie torrentielle, un peu plus fatiguée que d’habitude, avec au creux du ventre un sentiment de solitude. Puis on craque, on a besoin de changements, on essaie dans notre coin d’aller mieux, sans grands résultats, et avec grande déception.

L’histoire de Camille racontée par Raphaëlle Giordano dans « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » n’est pas un chef d’œuvre littéraire, mais elle a fait un drôle d’écho à mon état de ces derniers temps. Le livre nous accompagne dans une thérapie positive, simplement mais joliment contée.

Camille a tout pour être heureuse, mais elle ne l’est pas. Elle essaie de relativiser, d’aller de l’avant, mais elle est enfermée dans son cercle vicieux. Je ne me suis que trop reconnue dans le schéma et vu le succès de l’ouvrage, je ne suis pas la seule. En 250 pages, Claude, routinologue, nous prend par la main pour nous guider vers le cercle vertueux. Un guide du bonheur comme il doit en exister des milliers, celui-ci a l’avantage d’être romancé et de se lire en quelques heures.

Pour tous ceux et celles victimes d’un coup de blues, ou plus, je vous le recommande donc chaleureusement ! Ce roman, dévoré en quelques heures, n’est pas là pour nous faire voyager, mais il laissera son lecteur rêveur et pour ma part, avec une folle envie de changer ma routine.

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Le Souffle, le Choix et l’Invisible : June, trilogie poétique et rafraîchissante

Alors que je venais faire dédicacer l’Héritage des Rois Passeurs pour mon papa, c’est avec surprise que je tombe sur une jeune femme blonde, souriante, pétillante, nulle autre que l’auteure : Manon Fargetton. D’un an mon aînée, je découvre une romancière bretonne qui je ne le savais pas encore, allait me faire voyager !

trilogie-june

Après quelques échanges aussi sympathiques qu’enrichissants, je lui demande de me présenter sa trilogie du nom de June, dont le personnage éponyme lui ressemble à s’y méprendre. Elle m’avoue que l’illustratrice, Elvire de Cock, s’est effectivement inspirée d’elle, mais ça ne fait que m’intriguer davantage.

June, au début de la trilogie, est une orpheline de 16 ans. Elle vit dans une maison close avec son petit frère, Locki, à La Ville. Alors qu’elle doit fuir la ville, son frère et elle trouvent refuge dans un arbre, un arbre « sanctuaire », qui sera leur passerelle vers un monde jusqu’alors invisible. Elle apprend qu’elle est l’héritière du Souffle des Sylphes, un des peuples du monde invisible. Que l’équilibre entre chaos et harmonie a été rompu, et que sans lui, c’est tout l’univers qui court à sa perte.

Dans cette quête initiatique, sur une trame écolo, mêlant dystopie et fantastique, on ouvrira les yeux sur notre propre univers, la difficulté de faire des choix, de savoir ce que l’on veut et de savoir renoncer, même à ce(ux) qu’on aime.

Avec une plume aussi douce qu’un Mielderose, une écriture aussi poétique qu’un Riredefée, Manon m’a tenu sa promesse : me transporter à travers le temps et l’espace. Une lecture qui m’a rappelée une chanson oubliée qui grésille à la radio, un jour de vacances en Bretagne, avec le goût des galettes au sarrasin et l’odeur adorée du Seldemer.

Je lève les yeux vers le mât. Les flux d’air sont là, comme toujours, qui chahutent dans les voiles et s’emmêlent joyeusement. Je remarque un nouveau venu au gout iodé et l’appelle.

— Tu seras Seldemer, lui dis-je à voix basse.

extrait du tome 1, Le Souffle

Le « Chocookimandausore »

Il était une fois, une jeune femme qui rêvassait alors qu’aux fourneaux cuisaient ses cookies. Elle rêvait d’une grande bibliothèque, remplie de livres d’aventures, d’univers féériques, ou de cuisine… Un bestiaire fantastique et des contes gourmands ! Voilà un ouvrage qui ferait voyager son imagination et ses papilles. Ah, si seulement ce rêve devenait réalité, l’auteur de ce livre apporterait beaucoup de magie dans la vie de ses lecteurs…

Sans s’en rendre compte, perdue dans ses rêveries, la demoiselle s’était endormie. Et à son réveil, une terrible vision : une étrange créature semblait être apparue au creux de son mœlleux aux amandes, cuisiné plus tôt ! Était-ce la poudre de violette qu’elle avait utilisée qui avait donné naissance à ce monstre ? Des milliers de petites tentacules fourmillaient, s’emmêlaient au cœur du gâteau pourpre, des petits yeux laiteux et brillants la fixaient, et l’étrange animal semblait absorber ses cookies… et des amandes. Que cela pouvait-il bien être ? « Un chocookimandausore ! » une petite voix lui chuchota. Un… quoi ?

La vaillante cuisinière n’allait pas s’avouer vaincue pour autant. « Qu’importe ce que tu es ! Rien ni personne ne touche aux cookies de mon Prince Charmant ! » Déterminée, affamée, et armée d’une cuillère et d’un tablier, ce monstre gourmand allait déguster…

– FIN –

La source du Mal :

C’était ma première crème au beurre, et je dois avouer que j’ai été surprise par la facilité de la recette ! Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’avait toujours semblé compliqué, alors que clairement, pas du tout. Donc voici la recette pour ma crème au « beurre » (car il s’avère que c’est ma version vegan).

Ingrédients :

  • 50 g de margarine
  • 140 g de sucre glace
  • 10 g de poudre chocolatée

J’ai ramolli une dizaine de secondes la margarine au micro-ondes, puis j’ai battu jusqu’à obtenir une texture lisse. J’ai ajouté en le tamisant le sucre glace, puis le chocolat en poudre. J’ai tout mélangé jusqu’à obtenir une texture homogène, et le tour était joué !

La forme de cet article changeait un peu de l’ordinaire, car il s’agit pour tout vous avouer de ma participation au #MonsterChallenge du délicieux blog Qui a volé les Tartes ?.

Ce blog, que je suis depuis un moment déjà, est véritablement enchanteur, et il est tenu par une adorable Châteleine qui a besoin de nous, gourmands aventuriers, pour donner vie à son Bestiaire fantastique et autres contes gourmands. Alors si vous vous sentez l’âme généreuse, je vous invite à regarder sa campagne de crowdfunding, les contre-parties y sont plus qu’alléchantes !

 

Crêpes arc-en-ciel sans gluten

La chandeleur, c’est presque sacré pour moi. Ma maman nous faisait de délicieux beignets maison, et pour moi qui adore les crêpes en tout genre, c’était l’excuse rêvée. Puis ça me rappelle mon perso préféré dans Friends, et c’est cool aussi.

Cette année, faute de pouvoir la fêter le jour-même, je voulais profiter d’un repas avec un couple d’amis pour ramener le dessert (et eux nous ont préparé avec amour et talent des ramen maison, recette adaptée du Gastronogeek !).

 

Mais jusque là, mes essais de crêpes sans gluten n’étaient franchement pas concluant, sauf si on aime de la bouillie/miettes de crêpes. En fouillant un peu partout, j’ai fini par trouver mon propre mix, et c’était une réussite !

Voici donc :

  • 250 g de farine de riz et millet
  • 150 g de Maïzena
  • 4 œufs (j’essaierai avec 3, mais pour l’instant je n’ai réussi aucune alternative vegan malheureusement)
  • 80 cL de lait de riz
  • 20 cL de lait de soja (ça aurait pu marcher avec un litre de l’un ou l’autre)
  • 2 sachets de sucre vanillé

J’avais de quoi faire 6 crêpes fines ou 6 petits pancakes de chaque couleur, donc je considère que c’est la dose pour une bonne trentaine de crêpes minimum.

Pour le côté arc-en-ciel, j’ai divisé la pâte en 6 bols (enfin, 3, et je lavais au fur et à mesure). J’ai pris des colorants alimentaires liquides, et j’ai suivi ces dosages :

  • violet : 9 gouttes de rouge + 6 gouttes de bleu
  • bleu : 12 gouttes de bleu
  • vert menthe : 5 gouttes de jaune + 3 gouttes de bleu
  • jaune : 12 gouttes de jaune
  • orange : 3 gouttes de rouge + 9 gouttes de jaune
  • rouge : 12 gouttes de rouge

À part le violet que j’ai trouvé terne et fade, les couleurs intenses des autres crêpes ont beaucoup plu !

Niveau goût ou texture, personne n’aurait pu deviner que j’avais fait une recette sans gluten, et même nature, je les ai savourées avec plaisir.

 

Cookies salés et sablés

Il paraît qu’en octobre il y a l’anniversaire de ma fille, et un peu avant, celui de sa mère… alors on a fêté ça, évidemment ! Mais avec un homme pas fan des gâteaux apéritifs, qu’il trouve trop salés, et moi qui ne mange pas de gluten, je me suis naturellement tournée vers des recettes à réaliser moi-même. J’ai déjà partagé celle des biscuits épicés au brebis, mais je vous présente aujourd’hui ma recette emblématique… version salée !

J’ai adapté la recette proposée par Marion sur son joli blog Twenty Three Poenies : les cookies aux tomates, olives noires et pignons, pour en avoir une sans gluten. Le résultat est vraiment sympa, la texture surprenamment sablée, mais ça permet à tout le monde d’en profiter sans faire d’excès.

Ingrédients :

  • 50 g d’olives noires dénoyautées
  • 50 g de tomates confites
  • Une poignée de mélange de graines
  • 80 g de beurre
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 2 cuillères à soupe de mascarpone
  • Un bon gros oeuf
  • 100 g de farine de maïs
  • 100g de farine de riz complet

On préchauffe votre four à 180°C et on fait fondre le beurre au micro-ondes. On y ajoute le mascarpone jusqu’à obtenir une texture lisse. On mélange au fur et à mesure, en tamisant, la levure, puis la farine (on a mélangé les deux avant). On laisse reposer la pâte le temps de couper en petits morceaux tomates et olives. On ajoute un œuf à notre pâte, puis la poignée de graines, puis les olives et tomates.

C’est une pâte à cookies = ça colle aux doigts. On se met un peu de farine sur les mains pour manipuler et façonner la pâte en petites boules que l’on dispose sur notre plaque. Les cookies gonflent un peu, donc il faut penser à les aplatir et à ne pas trop les serrer !

Cuisson :

Entre 15 et 20 minutes au four à 180 °C. Ils sont délicieux à la sortie du four, mais leur côté sablé s’apprécie tout aussi bien une fois qu’ils ont refroidis.

La prochaine fois, j’ajouterai je pense de la féta, et j’essaierai un autre mélange de farines sans gluten, pour retrouver un peu plus la texture habituelle des cookies. En tout cas, pari réussi !

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Biscuits salés épicés, sans gluten

Testés et approuvés aussi bien par ma famille et mes amis, je partage cette recette découverte sur le blog de Sirène Bio, alors que je cherchais des possibilités pour faire des biscuits apéritifs sans gluten et qui répondaient aux exigences de mes deux menus : l’un épicé, et l’autre avec une contrainte de couleurs (seuls des aliments oranges ou violets étaient acceptés sur le buffet !).

J’ai un tout petit adapté la recette pour que ça corresponde avec ce que j’avais dans le placard, donc je mets ma version, mais vous pouvez suivre l’originale évidemment !

Ingrédients :

  • 50 g de farine de riz complet
  • 50 g de fécule de maïs
  • 20 g de farine de sarrasin
  • 1 pincée de sel
  • 1 demie cuillère à café de chili en poudre
  • 1 cuillère à soupe (bombée) de curcuma
  • 1 cuillère à soupe (bombée aussi) de paprika
  • 2 cuillères à soupe de graines de sésames
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 œuf
  • 2 cuillères à soupe d’eau tiède
  • 1 (ou 2…) grosse poignée de tome de brebis râpée

Préchauffez votre four sur 200°. Dans un grand bol, mélangez tous les ingrédients secs, puis ajoutez au fur et à mesure l’huile d’olive, puis l’œuf, l’eau tiède et enfin la tome de brebis râpée. Il faut tout malaxer à la main, ça peut prendre une dizaine de minutes pour former une boule lisse. Étalez la pâte (avec un rouleau ça me semble plus pratique) pour qu’elle fasse environ 3 millimètres d’épaisseur. J’ai choisi des emportes pièces ronds mais ça se coupe plutôt bien !

Cuisson :

Une vingtaine de minutes à 180° et si vous avez la patience, laissez les refroidir… dans tous les cas régalez-vous !

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Tourner la page

J’ai une page que j’ai besoin de tourner, et ça fait des mois que les mots tourbillonnent dans ma tête, mais s’en trouver la paix, j’espère la trouver ici. J’en parle autour de moi, à mes proches, mais je sens que j’ai besoin, encore une fois, de les écrire. Pourquoi encore une fois ? Car j’ai déjà écrit des mots, des dizaines et des dizaines de lignes, au principal intéressé.

Alors que je me décide enfin ce soir à m’épancher ici, je réalise que ça doit faire un an depuis son dernier message. Ça pourrait y ressembler, mais non, je ne décris pas un chagrin d’amour. Je parle de ce qu’on peut appeler un « chagrin d’amitié ». On n’en parle pas aussi souvent, même si j’ai trouvé des articles, ici ou encore . Alors que ça fait si mal. Une amitié peut être fusionnelle, sauf qu’on ne s’attend jamais à ce qu’elle finisse. Et pourtant.

Il y a 10 ans, je rencontrais quelqu’un sur les bancs de la fac et il allait devenir mon meilleur ami. C’est peut-être puéril comme appellation me direz-vous, mais c’est pourtant ça. Très rapidement, ça a été le « meilleur », celui qui me comprenait le mieux dans mon entourage proche, avec qui je parlais des heures, ça ne me vient pas en français et je m’en excuse, mais il était réellement « my better self », version masculine.

Les années ont passé, avec de la distance, parfois physique mais pas toujours, mais on était là l’un pour l’autre, on semblait évoluer dans le même sens. Il avait adopté ma famille, mes amis, et mon homme. Il m’avait vue dans mes jours les plus sombres et moi dans les siens.

Puis l’année dernière, tout a basculé dans ma vie et dans notre amitié.

Dans ma vie, ça a été plutôt brusque : quand j’ai appris ma grossesse, on a cherché un nouveau chez nous, on a revu nos projets, nos priorités. C’était très fort. Mais aussi très flippant. C’était une année riche en émotions, aussi bien des grands moments de joie, que des périodes de doutes ou de peurs.
Dans notre amitié, le changement n’a pas vraiment été brusque. Il n’y a rien eu de radical, simplement… il n’a pas été là. Il a fallu que je réclame, mais qui réclame son meilleur ami ? Où était passé son sixième sens, qui était de toujours savoir quand j’avais besoin de lui ? Puis j’ai fini par être trop fatiguée, physiquement comme moralement, pour le « réclamer ».

Je lui ai dit ce que j’avais sur le cœur, il ne voyait pas les choses sous le même angle. Ce qu’il a vu comme un besoin pressant d’attention de ma part, je l’ai vécu comme un abandon de la sienne.

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Un an. Un an de silence.

Je ne comprendrai sûrement jamais ce qu’il s’est passé au point qu’il décide que je n’en valais plus la peine, que mon amitié n’était plus qu’un poids pour lui, dont il se devait se débarrasser (enfin ?). Il avait déjà laissé de côté des amitiés avant. Certains me diront alors « Tu aurais dû t’en douter ! », et vous ne serez pas les premiers. Mais je ne l’ai jamais vu comme ça, j’ai même toujours refusé de le voir comme ça. Je l’avais même toujours défendu auprès de ces amis, déçus et délaissés. Puis ça m’est arrivé à moi et il n’y a plus personne pour me contredire. Même pas lui.

Heureusement pour moi, quelqu’un est venu couvrir ce silence. Ce silence est toujours douloureux, mais il est chaque jour moins lourd à porter, comblé par des cris, des pleurs, des balbutiements.

Car dans deux jours, cela fera déjà un an qu’un petit cri a retenti dans une salle d’accouchement, un soir, très tard, à la maternité Jeanne de Flandre. Et pour elle, il est temps que je tourne la page.